Pourquoi avez-vous souhaité proposer des missions de service civique ?
Cela remonte à loin. Nous avions déjà l’habitude de proposer des places d’objecteurs de conscience il y a une vingtaine d’années. Cela a toujours donné lieu à des expériences très intéressantes, à la fois pour les lieux d’accueil et pour les jeunes. On ya repensé au moment du développement du service civique et cette année, on a décidé de proposer des postes dans nos Maisons. Il y en a une quinzaine sachant que certaines n’ont pas encore trouvé.
Quelles missions leur confiez-vous ?
Nous avons des missions relativement vastes, ce qui peut être intéressant pour différents profils. Les premiers qui ont signé sont par exemple chargés de promouvoir l’accès au droit et à la citoyenneté auprès de nos élèves, de les accompagner dans l’approche d’internet, des réseaux sociaux et de leurs dangers, de proposer du soutien informatique, d’organiser des animations… Nous essayons de proposer ces missions pour une année scolaire complète. Nous avons également en tête de réfléchir à des thématiques qui nous importent comme le développement durable, le territoire.
Qui sont les candidats ?
Souvent des candidats de proximité. Des jeunes qui nous connaissent, que les MFR ont déjà accompagnés, des anciens élèves. Il y a également quelques étudiants.
Avez-vous des premiers retours d’expérience ?
C’est encore récent donc nous n’avons pas encore trop d’échos mais cela veut dire que tout se passe bien. Les directeurs d’établissement sont plutôt contents de l’initiative.
Est-ce une démarche citoyenne de votre part ou un moyen d’enrichir ce que vous proposez à vos élèves ?
Les deux aspects entrent en compte. Après un parcours scolaire, certains jeunes ne se sentent pas directement attirés par le monde du travail ou sont en réflexion sur la poursuite de leur parcours. C’est une année qui peut leur être utile de ces points de vue. Le service civique peut présenter beaucoup d’autres intérêts : un moyen d’accomplir un projet, de se valoriser, de s’ouvrir. Cela peut constituer un tremplin vers la vie active.
Pour nous, c’est positif car nous leur confions des missions que l’on ne peut pas assurer aujourd’hui mais qui peuvent aider nos élèves. L’idée de les proposer à d’autres jeunes est également intéressante en termes de proximité d’âge.
Mais le service civique entre dans le cadre d’une réflexion plus globale. Actuellement, par exemple, nous pensons à des propositions en termes de mobilité internationale. Nous ne voulons pas seulement accompagner nos élèves jusqu’à un diplôme, mais nous préoccuper aussi de leur devenir et leur donner tous les outils pour s’insérer.
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