Emy market
C’est une entreprise artisanale spécialisée dans la vente de champignons sauvages. Ce sont des morilles, des cèpes, des girolles, des trompettes, etc. qui viennent principalement de Turquie, pays réputé pour ses champignons sauvages, et un peu de France. Je les conditionne et les vends aux professionnels de la restauration (grossistes, traiteurs, restaurateurs) et aux particuliers, dans ma boutique à Allenjoie et sur mon site.
Parcours
J’ai eu un BTS en commerce international au lycée Cuvier à Montbéliard. En 2009, je suis partie travailler à l’étranger pour une société spécialisée dans les champignons. J’ai travaillé comme responsable qualité pour différentes sociétés. En 2016, je suis revenue à Montbéliard par choix et j’ai décidé de me lancer à mon compte. J’ai créé Emy market en 2017.
Création
Du point de vue du métier, ce n’était pas difficile car je savais ce que je voulais faire et à qui j’allais vendre. En ce qui concerne la création proprement dite, c’était moins évident, car j’ai créé en autoentreprise, sans financement, ni trésorerie. J’ai mis 3 ans pour commencer à être connue. C’est allé mieux à partir de 2019. J’ai pu faire un peu de trésorerie et en 2020 le chiffre a un peu grossi. Même avec la Covid, j’ai toujours eu mes commandes tant des grossistes que des particuliers. Je me suis lancée seule, sans aide financière et sans passer par un organisme spécialisé. Mais mon développement a été facilité par l’Aire urbaine, PMA agglomération et l’ADN-FC. Ils ont parlé de moi, m’ont fait connaître et actuellement m’aident à trouver des financements pour investir dans de nouvelles machines, pour assurer l’évolution des commandes.
Etre cheffe d’entreprise
Cela ne me pose pas vraiment de difficultés, certainement parce que j’étais déjà dans mon élément, j’avais déjà la vision de ce que je voulais faire. Et à partir du moment où l’on aime ce que l’on fait, ça aide. Cela dit, c’est vrai qu’on est peu de femmes. Dans mes relations professionnelles, je ne travaille qu’avec des hommes mais comme c’est le cas depuis 10 ans, cela ne m’a pas perturbée. En tout cas, j’encourage les femmes à créer leur propre société.
Salariat vs entrepreneuriat
Ce n’est pas le statut qui m’a motivée. C’est plutôt l’idée qu’il y avait de l’avenir dans ce que je fais. Quand j’étais salariée, j’étais toujours en déplacement, à l’étranger, donc je n’avais déjà pas d’horaires. De ce côté-là, ça ne change pas ! Aujourd’hui j’ai plus de responsabilités mais je n’ai plus de compte à rendre, alors j’ai moins de stress.
Commentaires
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