Le service national universel n’est pas seulement un dispositif dont l’intitulé rappelle l’armée à certains. Tel qu’il est proposé depuis 2 ans aux jeunes de 15 à 17 ans, il a même peu de points communs avec le service militaire. Pendant le temps dit de « phase de cohésion », tenues uniformes, levers de drapeau ou regroupements collectifs par « maisonnées » ne représentent qu’une partie de ce qui constitue un parcours citoyen. Et pour l’instant, il n’a rien d’obligatoire, même si la perspective est prévue prochainement.
Les 4 objectifs principaux du SNU révèlent une balance entre un bénéfice pour la nation d’une part et un bénéfice pour les jeunes eux-mêmes d’une autre : faire vivre les valeurs républicaines, renforcer la cohésion nationale, développer une culture de l’engagement, accompagner l’insertion sociale et professionnelle.
Ces idées ont été quelque peu occultées par une focalisation autour de la première des 3 étapes possibles d’un SNU, qui est donc la phase de cohésion. Il s’agit de séjours collectifs de 2 semaines loin de chez soi. S’ils adoptent un schéma entre l’armée et la colonie de vacances d’après les témoignages de participants, ils contiennent également des visites, des rencontres avec des professionnels, des bilans de certaines compétences.
Mais un SNU est constitué de deux autres étapes qui illustrent mieux la notion d’engagement citoyen. La première est une mission d’intérêt général de 84 heures hors temps scolaire, dans une structure au choix. La seconde est un volontariat facultatif de 3 mois à 1 an pouvant être réalisé dans le cadre d’autres dispositifs tels que le service civique, le corps européen de solidarité, les sapeurs-pompiers.
En 2022, il reste deux entrées possibles en SNU : 12 au 24 juin et 3 au 15 juillet (inscription avant fin mars dans les deux cas).
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