« Nous représentons un réservoir d'ouvriers potentiels pour de la manutention et des petits travaux et on peut faire appel à nous sans contrainte de durée, au coup par coup » résume Maurice Marsot pour décrire l'activité de Coup de main, association intermédiaire dont il est le président. Lien entre demandeurs d'emploi (la carte de l'ANPE est obligatoire pour proposer ses services à l'association) et employeurs, Coup de main est autorisé par l'agrément préfectoral à travailler dans un rayon de 25 km autour de Vesoul. Ceux qui font appel à elle : 83 % de particuliers, le reste étant constitué de demandes de collectivités locales et d'entreprises. Au total, en 1995, l'association a fourni plus de 16000 heures de travail dans les domaines principaux des emplois de maison, du nettoyage et du jardinage. Depuis 1987, l'équipe a évolué (quatre permanentes aujourd'hui), le nombre d'heures à assumer a augmenté. « Cette extension a suivi celle du chômage » explique Maurice Marsot. Coup de main aide d'abord les gens en difficulté sociale. « Nous consacrons un temps considérable à accueillir, informer, aider ceux qui viennent nous voir. Nous consacrons du temps au social au détriment de la rentabilité, mais c'est nécessaire et en tant qu'association intermédiaire, c'est notre rôle. Souvent, nous représentons un nouveau départ dans les relations sociales, en discutant, en prenant un café avec des personnes qui parfois sont très isolées. Pour cette raison, Coup de main est d'abord une équipe, un climat et une convivialité dont profitent les demandeurs d'emploi.» Pour ceux qui s'adressent à l'association, pousser la porte est suivi d'entretiens et de stages pour mesurer l'envie de travailler. Une fois l'activité professionnelle reprise, l'association s'attache à son deuxième objectif, la formation. « Grâce à la Caf, nous avons pu mettre en place des stages de demi journées de formation pour les dames et à deux reprises des stages d'agents multi-services pour les hommes. Les formules de formation sont difficiles à mettre en place mais nous cherchons à les développer » souligne Maurice Marsot.
S.P.
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