Accueil > Articles > TOPO n°175 > Parcours > Mobilité internationale > Séjour au pair : apprendre une langue à peu de frais
septembre 2007
Séjour au pair : apprendre une langue à peu de frais
Sous l'impulsion de l'Union française des associations au pair, le secteur se structure. Ce type de séjours permet de vivre 9 à 12 mois à l’étranger, au sein d'une famille. Seul bémol, les garçons sont désavantagés. Le point avec Anne Rougier, secrétaire nationale de l'Ufaap.
Photo Laurent Cheviet
Pourquoi a été créée l'Ufaap ?
Cette union existe depuis 1999 dans le but de regrouper les agences au pair en France. L'idée est d'avoir une plus grande cohérence par rapport au public, aux démarches administratives, aux pouvoirs publics. Actuellement, l'Ufaap réunit 11 agences sur tout le territoire et on commence à être connus. Beaucoup de ces agences ont déjà 15 à 20 ans d'existence.
Quel rôle vous donnez-vous ?
Nous avons déjà une charte de qualité qui implique un certain nombre de services par rapport aux jeunes. Nous avons un rôle de conseil et surtout de suivi sur place. Au préalable, il y a un contrat qui permet à celui qui part d'avoir des garanties sur son séjour. Lorsqu'il a un souci sur place, il y a un interlocuteur pour l'aider. Ceux qui se débrouillent seuls partent un peu à l'aventure. Ils n'ont pas de garantie sur la famille, sur leurs conditions d'hébergement, sur leur argent de poche. Avec nous, il y a un contrat qui précise ces engagements.
Cela implique une adhésion ?
Pour un jeune qui veut partir en Europe, elle revient à 270 euros. C'est relativement peu car c'est une façon d'aller apprendre l'anglais à moindre frais. Quand j'envoie quelqu'un en séjour linguistique en Angleterre, c'est 1000 euros pour 15 jours. Alors que là, c'est 9 mois à 1 an dans une famille, avec de l'argent de poche (environ 80 euros par mois). En contrepartie, il y a en moyenne 25 h de baby-sitting par semaine, mais ils reviennent bilingues.
Vous évoquez l'Angleterre et l'apprentissage de la langue : c'est la principale motivation de départ ?
Oui. Notre public se dirige majoritairement vers les pays anglophones même si l'on en envoie aussi en Espagne, en Italie ou en Allemagne. Aujourd’hui, pour faire à peu près n'importe quoi, il faut parler anglais.
Les demandes sont-elles en augmentation ?
Depuis 15 ans, il y a une augmentation constante. Actuellement, environ 700 jeunes partent chaque année avec une agence de l'Ufaap.
Trouver un séjour au pair est-il facile ?
Ceux qui s'adressent à nous sont quasiment sûrs de partir. Ils doivent d'abord prendre contact avec l'agence la plus proche de chez eux1. Toutes celles de l'Ufaap sont sérieuses : pour adhérer, elles doivent avoir un bureau ouvert, 2 ans d'existence, un personnel bilingue…
C'est quand même plus difficile pour les garçons...
Parmi les jeunes que nous envoyons, il y a 5 à 10 % de garçons. Effectivement, dans certains pays comme les Etat-Unis, ils sont refusés. Mais en Angleterre par exemple, il existe des possibilités. Pour eux, c'est bien d'avoir le permis et le Bafa, cela facilite les choses.
Vous occupez-vous des familles françaises qui souhaitent recevoir des étrangers au pair ?
Bien sûr. L'adhésion dans ce cas est de l'ordre de 500 euros par an. Mais c'est de plus en plus difficile de trouver, car de moins en moins de jeunes souhaitent venir en France dans ce cadre. On ressent vraiment une baisse d'influence de la francophonie.
Recueilli par Stéphane Paris
Cette union existe depuis 1999 dans le but de regrouper les agences au pair en France. L'idée est d'avoir une plus grande cohérence par rapport au public, aux démarches administratives, aux pouvoirs publics. Actuellement, l'Ufaap réunit 11 agences sur tout le territoire et on commence à être connus. Beaucoup de ces agences ont déjà 15 à 20 ans d'existence.
Quel rôle vous donnez-vous ?
Nous avons déjà une charte de qualité qui implique un certain nombre de services par rapport aux jeunes. Nous avons un rôle de conseil et surtout de suivi sur place. Au préalable, il y a un contrat qui permet à celui qui part d'avoir des garanties sur son séjour. Lorsqu'il a un souci sur place, il y a un interlocuteur pour l'aider. Ceux qui se débrouillent seuls partent un peu à l'aventure. Ils n'ont pas de garantie sur la famille, sur leurs conditions d'hébergement, sur leur argent de poche. Avec nous, il y a un contrat qui précise ces engagements.
Cela implique une adhésion ?
Pour un jeune qui veut partir en Europe, elle revient à 270 euros. C'est relativement peu car c'est une façon d'aller apprendre l'anglais à moindre frais. Quand j'envoie quelqu'un en séjour linguistique en Angleterre, c'est 1000 euros pour 15 jours. Alors que là, c'est 9 mois à 1 an dans une famille, avec de l'argent de poche (environ 80 euros par mois). En contrepartie, il y a en moyenne 25 h de baby-sitting par semaine, mais ils reviennent bilingues.
Vous évoquez l'Angleterre et l'apprentissage de la langue : c'est la principale motivation de départ ?
Oui. Notre public se dirige majoritairement vers les pays anglophones même si l'on en envoie aussi en Espagne, en Italie ou en Allemagne. Aujourd’hui, pour faire à peu près n'importe quoi, il faut parler anglais.
Les demandes sont-elles en augmentation ?
Depuis 15 ans, il y a une augmentation constante. Actuellement, environ 700 jeunes partent chaque année avec une agence de l'Ufaap.
Trouver un séjour au pair est-il facile ?
Ceux qui s'adressent à nous sont quasiment sûrs de partir. Ils doivent d'abord prendre contact avec l'agence la plus proche de chez eux1. Toutes celles de l'Ufaap sont sérieuses : pour adhérer, elles doivent avoir un bureau ouvert, 2 ans d'existence, un personnel bilingue…
C'est quand même plus difficile pour les garçons...
Parmi les jeunes que nous envoyons, il y a 5 à 10 % de garçons. Effectivement, dans certains pays comme les Etat-Unis, ils sont refusés. Mais en Angleterre par exemple, il existe des possibilités. Pour eux, c'est bien d'avoir le permis et le Bafa, cela facilite les choses.
Vous occupez-vous des familles françaises qui souhaitent recevoir des étrangers au pair ?
Bien sûr. L'adhésion dans ce cas est de l'ordre de 500 euros par an. Mais c'est de plus en plus difficile de trouver, car de moins en moins de jeunes souhaitent venir en France dans ce cadre. On ressent vraiment une baisse d'influence de la francophonie.
Recueilli par Stéphane Paris
ContactVoir le site ufaap.org
Organismes de séjoursPour partir au pair, on peut également contacter :
Europair services, association loi 1901, propose des séjours au pair dans toute l'Europe et aux Etats-Unis (avec un nombre limité de candidats masculins pour l'Angleterre, l'Irlande et les Pays-Bas) qui ont la particularité de pouvoir être complétés par des cours (à la charge des candidats). Europair services, 13 rue Vavin, 75006 Paris (0143298001)
Experiment. Séjours en Espagne, Etats-Unis, Irlande, Italie, Grande Bretagne.
L’Office national de garantie des séjours et stages linguistiques regroupe une quarantaine d'organismes proposant des séjours : Office national de garantie des séjours et stages linguistiques, 8 rue César Franck, 75015 Paris (0142733670)
articles
- • Marivaux au théâtre Piccolo
- • Les conservatoires, établissements publics d’enseignement
- • Mission de rayonnement artistique
- • Le Bafa donne des compétences et des jobs
- • Quatre esthétiques de danse
- • Rayonnement culturel
- • Worldskills : nos champions font carton plein
- • Animateur avec le Bafa
- • Sport, échanges, valeurs humaines
- • « Mon service civique m’a aidé sur tous les plans »
express
Stages Monde
octobre 2024
Ce programme donne la possibilité aux moins de 30 ans de Bourgogne-Franche-Comté de partir en stage à l’étranger dans tous les domaines professionnels. Il propose des offres hors études pour jeunes diplômés, demandeurs d’emploi. Parmi les nombreuses propositions actuelles :
• Agent en agroécologie en Inde
• Technicien événementiel en Allemagne
• Assistant de recherche en Afrique du Sud
• Agent de réservation à Chypre
• Assistant touristique en République tchèque
Le programme Stages Monde est piloté et financé par la Région Bourgogne-Franche-Comté. Toutes les infos sur le programme : agitateursdemobilite.fr. Plus d’offres de stage sur Facebook, Instagram, au 0381211606 ou mobiliteinternationale@jeunes-bfc.fr
Explore le monde !
décembre 2023
Le forum se tient au jardin de l’Arquebuse, salle de la Grande Orangerie à Dijon et sous une yourte, de 9 h à 19 h.
Organismes présents :
Pôle études : Université de Bourgogne, Université de Franche-Comté, Education nationale, Région Bourgogne-Franche-Comté, Maison Rhénanie-Palatinat, Office franco-québecois pour la jeunesse, Etudes Australie Consulting.
Pôle stages-emploi : Maison Rhénanie-Palatinat, fédération régionale des Maisons familiales et rurales, Pôle Emploi BFC, Région BFC, OFQJ, Etudes Australie Consulting, Université de Bourgogne, Info Jeunes BFC.
Pôle volontariat : Récidev, Ville de Dijon, Région BFC, Cémea Bourgogne-Franche-Comté, Léo Lagrange AlphaLéo, BFC International.
Pôle bons plans : IJ BFC, Maison de l’Europe en Bourgogne-Franche-Comté, L’Office (séjours linguistiques), Erasmus Student Network : ESN Besançon et InsiDijon, Léo Lagrange AlphaLéo.
Conférences :
- Stage à l'étranger : comment s'y préparer ?
- Destination Canada
- Destination Australie et Nouvelle Zélande
- Destination Allemagne
Animations :
Yourte mongole, boîte à photo, quiz Eurozone et Eurolangues, cadeaux à gagner, dont 2 pass Interrail pour voyager gratuitement en train en Europe en faisant tourner la roue et en complétant une carte d’embarquement. Un foodtruck sera présent pour permettre de déjeuner sur place.
Pour ceux qui ne peuvent être présents à Dijon, une permanence en ligne est proposée de 10 h à 18 h sur les réseaux facebook et instagram d’Agitateurs de mobilité.
Régions alpines et jeunesse
avril 2023
Conseil de la jeunesse de la région alpine : les candidatures sont ouvertes jusqu'au 13 mai pour intégrer le Conseil de la jeunesse de la Stratégie de l'Union européenne pour la région alpine (Suera). Ce Conseil regroupe des jeunes de 48 régions alpines qui se réunissent pour réfléchir et faire des propositions autour d'enjeux dans les domaines tourisme, transports, agriculture, transition énergétique, éducation, biodiversité, gouvernance, etc. En savoir +
« Invitez le Monde à votre table »
octobre 2022
Dans une volonté d'accueil des étudiants internationaux, le Crous Bourgogne-Franche-Comté organise à Dijon et de Besançon, un déjeuner de partages culturels qui se traduit par l’invitation dominicale d’un ou plusieurs étudiants internationaux chez soi, le 27 novembre. Une occasion de rencontres et d'échanges pour laquelle il faut s'inscrire jusqu’au jeudi 10 novembre en remplissant le formulaire sur crous-bfc.fr.
Partir étudier en Europe avec Erasmus+
mars 2022
Erasmus+ est un programme éducatif qui permet notamment à tous les apprentis et lycéens de la voie professionnelle de partir étudier ou de faire un stage dans 32 pays d’Europe. Un programme pour apprendre de nouvelles langues, enrichir sa connaissance d'un métier, acquérir une expérience personnelle et gagner en autonomie. Durée de 10 jours à 1 an en mobilité individuelle et de 2 à 30 jours en mobilité en groupe (au moins deux élèves accompagnés). Il est possible de bénéficier d’aides financières. Pour en savoir plus renseignez vous auprès de votre établissement. nfo.erasmusplus.fr Voir tout
Commentaires
Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.