L’auteur-compositeur et musicien français de musique électronique a sorti son 5e album
Talisman. Symbole de renouveau et de sincérité. Nous lui avons posé quelques questions avant son passage sur scène à Métabief, le 28 juillet.
Pour commencer, comment te sens-tu ?
Bien. Il y a eu un vrai challenge dans le monde d’après covid pour retrouver une place dans l’industrie musicale. Reprendre la route m’a remis dans une humeur confiante et dynamique. Au retour de concerts, période très intense émotionnellement, j’essaie de prendre du temps pour moi, de méditer, de faire attention à ma santé mentale.
3 mots pour décrire l’ambiance de Talisman ?
Organique parce que c’est fait maison, j’ai tout enregistré avec mes musiciens, mes potes. Ma musique parle d’un rapprochement à la nature. Onirique : mon inspiration est l’imaginaire, les rêves, ce qui se situe en dehors de la vie réelle et de la société. Orienté car cette inclinaison vers la nature est devenue de plus en plus militante. Le morceau
Odyssea avec Camille Etienne est un morceau politique dans lequel je défends la nature.
Les valeurs de ton album ?
Mon intention est de parler de la nature et de l’écologie comme le fait une personne comme le réalisateur Miyazaki. De transmettre un message, non pas d’une manière politique, mais émotionnelle, d’aller toucher le public en lui faisant ressentir que le message est important, de toucher le cœur plutôt que la tête.
Peux-tu nous parler du morceau Ceremony avec Thylacine en featuring ?
Thylacine est un pote et un voisin. A force de se croiser, on en est venus à monter un projet ensemble. Je lui ai envoyé l’album et il a flashé sur
Ceremony. Il a choisi d’apporter le solo de saxophone un peu virtuose et c’est moi qui ai fait la prod’. Je lui en dois une dans l’autre sens.
Parlons festival, est-ce que tu te souviens de ton premier ?
Bien sûr, c’était « Chauffer dans la Noirceur » à Montrmartin-sur-Mer (Normandie) en 2012. J’ai joué, pour la petite anecdote rigolote, dans les toilettes du camping à 11 h du matin. C’était ma première expérience, j’avais le trac mais c’était génial. J’ai joué également sur la petite scène, c’était un festival important pour moi car j’y allais en tant que festivalier.
Le concert ou l’artiste qui t’a donné envie de faire de la scène ?
C’est le DVD live de U2 à Slane Castle en Irlande. Ils sont devant des dizaines de milliers de personnes, c’est hallucinant. On regardait cela avec ma sœur (musicienne), on avait 10 ans et je me suis dit c’est ça que je veux.
Venir au festival de la Paille c’est… ?
Rouler longtemps (Rires). C’est aussi revenir dans des endroits familiers car j’ai habité 3 ans à Vallorbe.
Pour terminer, quelques mots sur ton actu ?
Healing, le dernier single sorti fin juin, est le premier d’une longue série qui va aboutir à un autre album prochainement…
Recueilli par Mona Bouneb
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