Bonne nouvelle : avec les Escape games, on peut jouer en sortant de sa chambre ! Le jeu vidéo sort des écrans d’ordinateurs pour aller se reconstituer en grandeur nature. Ce loisir venu du Japon rencontre un succès grandissant auprès des jeunes adultes. A Besançon, Anna et Joël réunis sous l’enseigne Fug game se sont installés les premiers en 2016. «Nous avons tout créé de A à Z, le scénario, les énigmes, les décors…Tous les meubles et objets ont été chinés parce qu’il faut qu’ils aient une âme» explique Anna.
Enfermés dans une salle à l’ambiance fantastique médiévale et au décor très chargé (paraît-il, car le lieu est tenu secret !), les groupes jusqu’à 6 personnes doivent résoudre des énigmes, trouver des objets, réaliser des travaux manuels pour pouvoir sortir au bout d’une heure. «Pour ceux qui n’y arrivent pas, nous faisons le choix de les laisser terminer car sinon ce serait trop frustrant» poursuit Anna qui observe les réactions des joueurs avec attention. «Ceux qui sont le plus inquiet au début, qui ont peur de ne pas y arriver sont souvent les plus impliqués dans le jeu à la fin.»
Mais cette expérience est unique. Aucun intérêt à faire plusieurs fois le même Escape Game. Les salles ont donc une durée de vie limitée. Après avoir accueilli plus de 8 000 personnes dans sa première salle «La colère de la Vouivre», Fug game vient donc d’en ouvrir une deuxième dans les locaux de l’ancien hôpital St Jacques baptisée «Essai clinique». Une troisième salle est en préparation pour 2019, il s’agit d’une école du fantastique où les participants viendront passer leur examen. Révisez vos grimoires…
Katia Mairey
Commentaires
Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.