Après le rapide briefing de Philippe pour nous apprendre à maîtriser la machine et ses bases, on prend place dans un siège baquet identique à ceux que l'on peut trouver dans une formule 1 ou une voiture de rallye. En face de nous, un petit volant, le pédalier, un levier en guise de frein à main et 3 écrans qui assurent une vision périphérique.
Parmi plusieurs disciplines, les premiers tours que j’ai pu effectuer furent au volant d'une formule 1 sur le circuit de Monza (Italie).
La conduite doit être douce et calme au premier tour. Les pneus sont encore virtuellement froids, l'adhérence est donc limitée.
Mais, la première accélération détonne par sa puissance, on se retrouve immédiatement collé au fond du siège. Toute la plateforme se cabre légèrement mais sûrement en arrière si l'on met le pied au plancher. L'accommodation se fait finalement assez rapidement et le but est maintenant de remporter la course, face à l'intelligence artificielle de l'ordinateur ou alors contre une personne réelle assise dans le simulateur d'à côté.
Les sensations sont bien différentes d'un jeu vidéo tel que Forza Motorsport, qui est déjà l'un des meilleurs jeux de conduites sur consoles. Ici il faut être très attentif, ne pas faire de gestes trop brusques avec le volant et bien regarder loin devant soit pour anticiper le tracé de la piste.
Après 3 tours de ce circuit, j’ai poursuivi sur un circuit fictif de rallye, cette fois-ci au volant de la DS3 WRC de Sébastien Loeb. Les sensations sont tout de suite différentes, le freinage et plus long, la conduite plus technique et la plateforme bouge dans tout les sens en simulant les sauts ou lorsqu’on s'amuse avec le frein à main dans les épingles les plus serrées.
Pour clôturer cette session, nous avons choisi, parmi la soixantaine de tracés proposés, de rouler sur le circuit de Spa Francorchamps en Belgique. Me voilà donc dans une Ferrari 458 GT3 et mon adversaire dans une Lamborghini. Une fois de plus, le ressenti est différent, la poussée reste toujours aussi forte et le passage de vitesse provoque une secousse à chaque rapport. En heurtant un mur au premier virage, le siège est secoué dans tous les sens mais on repart directement, prêt à en découdre et déterminé à l'emporter.
Au final, on n'a pas vraiment envie de sortir du siège et on est très vite entraîné dans la compétition. Même sans être fan de voiture, c'est une très bonne expérience, le simulateur reproduisant d'une très bonne façon les sensations que l'on aurait rarement la possibilité de vivre dans la réalité et cela n'a absolument rien à voir avec jouer sur une console de salon et sa manette.
Jules Mouchet
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