mars 2025
Quentin roule sa bosse dans le BMX
Après une licence Staps dans le Nord et une première expérience professionnelle dans le commerce à Belfort, Quentin Moreaux est devenu éducateur sportif au club de BMX de Vesoul.
Photo Laurent Cheviet
À Vesoul, ce jeudi après-midi, les 22 élèves de la section sportive du collège Jacques-Brel avalent avec enthousiasme les bosses de la piste de BMX, en rêvant d’imiter les exploits de Joris Daudet, Sylvain André et Romain Mahieu, les trois Français médaillés au Jeux olympiques de Paris. Aujourd’hui, c’est Quentin Moreaux qui prend en charge le groupe découverte composé des pilotes les moins expérimentés. Le garçon de 29 ans est, depuis septembre 2023, l’un des deux éducateurs sportifs du club cycliste du pays de Vesoul Haute-Saône (CCPVHS), spécialisé dans le BMX race.
Originaire de Cambrai, dans le Nord, Quentin enfourche son premier petit vélo à 17 ans, après avoir pratiqué le tennis et le football. Très vite, il passe avec succès deux brevets fédéraux qui lui permettent d’encadrer des entraînements, en parallèle des compétitions qu’il dispute. Côté études, après un bac scientifique, il se dirige vers la filière Staps. « Je n’avais pas vraiment d’idée du métier que je voulais faire, retrace-t-il. Alors je suis allé vers le sport parce que c’est ce que j’aime. »
Emploi socio-sportif
À la fac de Valenciennes, il constate que les enseignements sont beaucoup plus variés qu’il ne l’imaginait. « On avait des cours d’anatomie, de physiologie, de psychologie, d’histoire… alors que je pensais qu’on allait faire plus de sport que de théorie, raconte-t-il. Mais c’était hyper-intéressant, on apprend beaucoup de choses tout en pratiquant 8 à 10 sports différents par an ».
En 2019, à l’issue de sa licence, Quentin rejoint ses parents qui viennent de déménager à Belfort. « En deux jours », il décroche un CDI dans un magasin de sport de la cité du Lion. Il y reste quatre ans, comme vendeur puis manager, jusqu’à la fermeture du commerce à l’été 2023.
C’est à cette période qu’Alexandre Gamet, le coach du CCPVHS, le contacte : « Il savait que j’entraînais déjà bénévolement dans un autre club de Haute-Saône, il m’a proposé de faire la même chose à Vesoul, mais en étant payé ! ». Embauché à temps partiel, le jeune homme passe à temps plein en signant un CDI en juillet 2024. Son poste, un emploi socio-sportif, est financé par une aide de l’État pendant trois ans.
Tâches administratives
Quentin et Alexandre sont les deux seuls salariés du club vésulien aux 128 licenciés. Les journées du duo sont rythmées par les entraînements des différents groupes du CCPVHS (découverte, loisirs, compétiteurs) et ceux de la section sportive du collège Jacques-Brel ouverte en 2023. Dans leur petit local aménagé près de la piste de BMX, les éducateurs sportifs remplissent aussi des tâches administratives : gestion des licences, préparation des stages programmés pendant les vacances, inscriptions aux courses… Ils organisent également les déplacements des huit meilleurs pilotes, engagés en division nationale 2. Une équipe qu’ils accompagnent le week-end sur des compétitions aux quatre coins de la France et même jusqu’aux championnats d’Europe et du Monde.
Bien dans ses baskets, Quentin Moreaux s’épanouit dans son rôle. « C’est un métier passion ; j’ai toujours aimé transmettre et j’adore le BMX, sourit-il. D’un jour à l’autre, ce n’est jamais la même chose, le public n’est pas le même et les enfants progressent ». Le formateur et entraîneur n’en reste pas moins un compétiteur. De retour d’une blessure au genou, il compte bien s’aligner cette saison sur les épreuves du challenge de France. Surtout que la première manche de cette course interrégionale se tiendra les 5 et 6 avril, à Vesoul. Autrement dit sur son lieu de travail.
Edwige Prompt
Originaire de Cambrai, dans le Nord, Quentin enfourche son premier petit vélo à 17 ans, après avoir pratiqué le tennis et le football. Très vite, il passe avec succès deux brevets fédéraux qui lui permettent d’encadrer des entraînements, en parallèle des compétitions qu’il dispute. Côté études, après un bac scientifique, il se dirige vers la filière Staps. « Je n’avais pas vraiment d’idée du métier que je voulais faire, retrace-t-il. Alors je suis allé vers le sport parce que c’est ce que j’aime. »
Emploi socio-sportif
À la fac de Valenciennes, il constate que les enseignements sont beaucoup plus variés qu’il ne l’imaginait. « On avait des cours d’anatomie, de physiologie, de psychologie, d’histoire… alors que je pensais qu’on allait faire plus de sport que de théorie, raconte-t-il. Mais c’était hyper-intéressant, on apprend beaucoup de choses tout en pratiquant 8 à 10 sports différents par an ».
En 2019, à l’issue de sa licence, Quentin rejoint ses parents qui viennent de déménager à Belfort. « En deux jours », il décroche un CDI dans un magasin de sport de la cité du Lion. Il y reste quatre ans, comme vendeur puis manager, jusqu’à la fermeture du commerce à l’été 2023.
C’est à cette période qu’Alexandre Gamet, le coach du CCPVHS, le contacte : « Il savait que j’entraînais déjà bénévolement dans un autre club de Haute-Saône, il m’a proposé de faire la même chose à Vesoul, mais en étant payé ! ». Embauché à temps partiel, le jeune homme passe à temps plein en signant un CDI en juillet 2024. Son poste, un emploi socio-sportif, est financé par une aide de l’État pendant trois ans.
Tâches administratives
Quentin et Alexandre sont les deux seuls salariés du club vésulien aux 128 licenciés. Les journées du duo sont rythmées par les entraînements des différents groupes du CCPVHS (découverte, loisirs, compétiteurs) et ceux de la section sportive du collège Jacques-Brel ouverte en 2023. Dans leur petit local aménagé près de la piste de BMX, les éducateurs sportifs remplissent aussi des tâches administratives : gestion des licences, préparation des stages programmés pendant les vacances, inscriptions aux courses… Ils organisent également les déplacements des huit meilleurs pilotes, engagés en division nationale 2. Une équipe qu’ils accompagnent le week-end sur des compétitions aux quatre coins de la France et même jusqu’aux championnats d’Europe et du Monde.
Bien dans ses baskets, Quentin Moreaux s’épanouit dans son rôle. « C’est un métier passion ; j’ai toujours aimé transmettre et j’adore le BMX, sourit-il. D’un jour à l’autre, ce n’est jamais la même chose, le public n’est pas le même et les enfants progressent ». Le formateur et entraîneur n’en reste pas moins un compétiteur. De retour d’une blessure au genou, il compte bien s’aligner cette saison sur les épreuves du challenge de France. Surtout que la première manche de cette course interrégionale se tiendra les 5 et 6 avril, à Vesoul. Autrement dit sur son lieu de travail.
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express
Ambulancier
décembre 2022
Pour rendre le métier attractif et pallier le manque de professionnels, la nouvelle formation d’ambulancier est entrée en vigueur en septembre, marquant une volonté de reconnaître l’importance du rôle tenu par l’ambulancier en tant que professionnel de santé et du transport sanitaire. Le cursus dure un peu moins de 6 mois et comprend 3 stages. De nouveaux référentiels d’activités, de compétences et de formation ont été établis autour de 7 domaines d’activités : prise en soin d’un patient, réalisation d’un recueil de données cliniques du patient, contrôle et entretien du véhicule, contrôle et entretien des matériels, équipements et installations du véhicule, traçabilité des informations liées au patient, travail en équipe, traçabilité et transmission de savoir-faire issus de la pratique professionnelle. Concrètement, l’ambulancier aura de nouvelles compétences et pourra notamment réaliser certains soins d’urgence. Pour la formation, certains candidats peuvent bénéficier d’une équivalence ou d’un allègement selon leurs diplômes ou certificats. En savoir +
Finales nationales 2022
février 2022
Les finales nationales se sont déroulées dans 64 métiers différents de 7 pôles (alimentation, automobile et engins, communication, végétal, BTP, industrie, service) et ont rassemblé près de 600 compétiteurs à Eurexpo Lyon. Cette ville devrait recevoir la compétition mondiale 2024.
46es wordskills
février 2022
La phase de compétition worldskills en cours est la 46e. Anciennement Olympiades des métiers, devenus compétition des métiers, les worldskills se déclinent en épreuves régionales, nationales, européennes et internationales. Les meilleurs de chaque phase sont sélectionnés pour l’échelon suivante (au niveau national, le 1er part aux épreuves internationales, le second aux européennes). Chaque phase met aux prise des jeunes dans de nombreuses spécialités professionnelles. Cette compétition est ouverte à tous les jeunes de moins de 23 ans, quels que soient leur statut (apprenti, lycéen, étudiant, salarié, demandeur d’emploi).
Métiers de demain
février 2022
La chaîne parcoursmetiers.tv lance une série sur "les métiers de demain". Un chiffre : pour 85 % des élèves actuellement scolarisés, le métier qu'ils exerceront en 2030 n'existerait pas encore. Dans le premier épisode, le métier de thérapeute en désintoxication digitale est à l'honneur. Ce métier d'avenir se développe pour lutter contre les nouvelles addictions à Internet.
#Rejoinsleservicepublic
mai 2021
L'Etat lance une campagne pour recruter des jeunes. Destinée à mieux faire connaître et valoriser la diversité de la fonction publique, tant en termes de secteurs, que de carrières, cette initiative titrée « travailler pour l’Etat ce n’est pas ce que tu crois » est née d'un constat paradoxal : « La fonction publique souffre d’un déficit de visibilité et d’attractivité auprès des jeunes, le nombre de candidatures aux concours ayant été divisé par deux entre 1995 et aujourd’hui. Le désir d’engagement des jeunes au service de tous, en particulier dans le milieu associatif, atteint pourtant des records. » Cette année, la fonction publique propose par exemple 100 000 postes aux jeunes. Pour les connaître : #Rejoins le service public sur les réseaux sociaux et fonction-publique.gouv.fr. Voir tout
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