Le 2e et nouvel album de Voyou,
Les Royaumes minuscules, et ses 11 morceaux, bercent l’auditeur dans un univers verdoyant, frais et introspectif. Son passé au conservatoire, dans un orchestre d’harmonie et en tant que bassiste dans un groupe pop, a forgé l’artiste que Voyou est aujourd’hui. Le 7 décembre, le musicien originaire de Lille se produira à Besançon pour embarquer les spectateurs dans son royaume musical féérique. L’occasion d’échanger avec lui.
Comment se passe ta tournée ?
On a commencé la tournée en mars, on est 5 sur scène, on a déjà fait pas mal de concerts donc c’est de plus en plus réjouissant pour nous de jouer, on peut se permettre de faire évoluer les chansons au fur et à mesure. C’est visible par le public et ça rend tout cela encore plus intéressant. Récemment, je suis rentré du Mexique où j’étais parti faire de la musique et j’ai de beaux mois de novembre et décembre avec des concerts au moins 3 fois par semaine. En parallèle j’ai des nouvelles chansons qui vont sortir, donc tout ça est excitant.
A l’écoute des Royaumes minuscules, on se sent comme plongés dans un conte, avec un début, différents chapitres, une fin et une morale.
Quand j’ai fait ce disque, je ne me suis pas forcément posé la question, puis, à l’écriture de la chanson “Les Royaumes minuscules” j’ai compris ce que j’étais en train de raconter, qu’il y avait un lien qui se construisait. A partir de là, j’ai pu écrire la 2e moitié de l’album. Chaque chanson est déjà un petit conte avec une trame qui raconte une petite histoire. C’est important pour moi que les chansons aient un sens. Je pense que c’est aussi lié à ma temporalité, à mes émotions et mes ressentis, celles des personnes qui m’entourent.
On ressent également une réelle identité visuelle, à travers tes visuels, tes clips.
Je dessine beaucoup. Mes pochettes, les éléments à l'intérieur de mes disques, mes contenus sur les réseaux sociaux, ont des animations ou des dessins. Écrire des chansons me permet de générer les images que j’ai dans la tête. Je ne laisse rien passer au hasard et j’essaye de toujours être raccord avec les choses que j’ai à raconter.
Tes récents voyages t'ont inspirés musicalement ?
J’avais déjà une version de l’album et j’ai rencontré des musiciens en allant en tournée au Brésil ; j’ai senti qu’il se passait quelque chose en plus. Sur ce disque, je suis donc allé enregistrer les batteries et les percussions en live. J’étais à la basse, il y avait un batteur et un percussionniste et on a joué le disque en live pour donner un côté plus vivant.
Sur les choeurs, on peut retrouver des artistes comme Pi Ja Ma, November Ultra avec qui tu as également un duo, "Soleil Soleil". Vous êtes-vous rencontrés d’abord en tant qu’artistes ou amis ?
C’est un mélange des deux, on s’est rencontrés grâce à la musique. Avec Pi Ja Ma, on s’est connus sur les chantiers des Francofolies en 2016-2017. November Ultra, je l’avais rencontré sur un événement puis on s’est croisés lors d’une semaine de résidence en travaillant sur l’album de Melissa Lavaux. Aujourd’hui, ce sont des gens qui comptent pour moi autant dans la musique qu’amicalement.
Le mot de la fin ?
Venez nous voir en concert à la Rodia, je garde un très bon souvenir de cette salle, j’ai hâte de revenir, je pense que l’on va passer une très bonne soirée.
Recueilli par Mona Bouneb
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