La réglementation des raves et des free parties s’applique sur tout le territoire de la même façon : légalement, il faut avoir une autorisation préfectorale pour tout rassemblement de plus de 500 personnes et respecter des conditions de sécurité strictes. Dans les faits, l’application est plus ou moins souple selon les départements. Dans le Doubs, on est partisan de la discussion comme l’explique Emmanuel Yborra, sous-préfet, directeur de cabinet du préfet du Doubs.
«Notre priorité est d’établir un dialogue constructif avec les organisateurs. Nous leur rappelons les règles de bon sens, de plusieurs ordres : environnemental (par exemple, il ne faut pas s’installer sur une zone Natura 2000 ou sur un point de captage d’eau), sanitaire (nous leur rappelons la vigilance nécessaire sur les substances illicites, l’hydratation, la consommation d’alcool et recommandons le couchage sur place), sonore (il faut faire attention aux nuisances occasionnées pour le voisinage), sécuritaire (le site doit être facilement accessible aux secours). Nous leur expliquons également que l’organisation et le rassemblement sont de leur responsabilité et que nous sommes là pour les accompagner. Nous leur signalons que nous allons avoir un œil attentif à ce qui se déroule, avec un dispositif de gendarmerie et des contrôles adéquats. Ces contacts se font aujourd’hui de manière naturelle et parfois ce sont les organisateurs eux-mêmes qui nous sollicitent. Depuis que je suis à ce poste, il y a presqu’un an, nous n’avons pas eu à interdire une manifestation».
Un indice que les choses se passent plutôt bien dans le département : ces dernières années, il n’y a eu aucune saisie de matériel.
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