Recherche comédien. Cherche voile/cyclorama blanc ignifugé. Cherche crâne de squelette. Cherche hébergement pour artistes, cherche partition épuisée "the Promise" de Tom Wallace… Les besoins des artistes du spectacle vivant sont parfois assez précis et difficiles à combler. Après avoir fait ce constat sur le terrain,
le Lab (1) vient de lancer la plateforme en ligne
artswap. Depuis le mois de novembre, les artistes bourguignons et francs-comtois peuvent y échanger gratuitement offres et demandes en tous genres.
«Le besoin nous est apparu plusieurs fois lors des rencontres du spectacle vivant en 2014 et 2015 à St-Vallier relate Stéphane Hernandez, directeur du Lab (en photo 2).
Des gens cherchaient du matériel ou un service sans savoir qu’une personne à 2 m d’eux avait la solution. Ce problème de mise en relation de l’offre et de la demande a été réitéré plus tard par le collectif Jeune public».
La réponse à ce besoin permet de mutualiser moyens et services. La plateforme est aussi simple d’utilisation que possible.
«Il faut que la demande circule vite et que la réponse soit simple et rapide». Les coordonnées d’inscription sont limitées au minimum, les textes des annonces vont à l'essentiel.
«Artswap est d'abord destiné d’abord aux professionnels du spectacle vivant mais pas interdit aux autres. Des artistes visuels ou des plasticiens se posent les mêmes questions. Un amateur ou un particulier qui aurait un objet répondant à une demande peuvent aussi s’inscrire. Il faut simplement que les annonces restent en relation avec une pratique artistique».
Une centaine d’inscription en un mois et 3 ou 4 nouvelles annonces par jour confirme qu’il existait une attente. Plus le réseau est élargi et plus les artistes auront de chance de trouver une réponse aux demandes les plus incongrues. Et plus les effets induits seront importants : à savoir
«la réutilisation de matériels, d’outils pour en développer les usages et la durée d’utilisation», «la mutualisation des moyens qui aboutit à développer les capacités de production et de diffusion de chacun».
«Cela permet aussi de mettre les gens en réseau et ils finissent pas savoir qui fait quoi» estime Stéphane Hernandez.
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