Après deux premiers albums, "
Ben Mazué" et "
33 ans", retraçant les différents stades de la vie en chanson (française), Ben Mazué revient avec "
La femme idéale". Vêtu d'une marinière, il nous embarque dans son univers pour un périple musical placé sous le signe de l'amour. L'amour de l'autre, de l'humain, sa corde conductrice. Ancien médecin, l'auteur-compositeur-interprète et musicien porte aujourd'hui une attention particulière aux femmes, auxquelles il rend hommage à travers une série de portraits. Qu'elles soient
«maîtresse hors-pair, âme-sœur. Bosseuse en or, mais femme, sœur», c'est sur leurs aspirations, leurs histoires de couple, leurs quêtes du bonheurq ue navigue cet album.
"La femme idéale" : si tu devais la présenter visuellement, comment la décrirais-tu ? Quel parfum dégagerait-elle ? Quelles couleurs lui correspondraient ?
Je pense qu'elle aurait un parfum très singulier qui n'appartiendrait qu'à elle, fabriqué dans des proportions très artisanales. Une couleur...Une couleur vive qui irait bien avec ses cheveux. La complexité pour décrire la femme idéale c'est qu'elle est universelle, pas parfaite pour tout le monde mais idéale donc c'est difficile de la décrire. Il y a toujours quelque chose de l'ordre de l'imprévu pour qu'une femme soit parfaite ou idéale d'ailleurs. Le parfum et la couleur sont des choses futiles alors qu'une femme ou un homme idéal se forgent surtout avec ce qu'ils sont au fond d'eux-mêmes.
Dans "La liesse est lovée", tu dis «J'ai pas de mots pour dire comment je vais alors je prends les premiers qui descendent». Là, maintenant, quel est le 1er mot qui te vient à l'esprit pour définir ce que tu vis ?
Inimaginable.
Sur le titre "J'arrive", on peut entendre «Attends-moi le monde, j'arrive […], je réveillais l'espoir, j'arrive [...]». Quelle chanson te donne de l'espoir ?
"Minha Fantasia" du groupe brésilien Só Pra Contrariar, une cover de "It ain't over til it's over" de Lenny Kravitz.
Tu es un amoureux des mots et de l'amour. Tu as écrit tes premières lettres suite à des vacances d'été aux E-U où tu correspondais avec tes parents. Puis tes premières lettres d'amour et tes premières chansons. Tu te souviens de ces premières lettres d'amour, de ces premières chansons ?
Non, ni des unes, ni des autres. C'est dire si ça date, ça remonte vraiment à ma petite enfance (rires).
Concernant tes clips vidéos, dernièrement tu as collaboré avec le réalisateur Manu Boyer sur "Illusion". As-tu une anecdote à raconter sur la réalisation de l'un d'entre eux ?
On a réalisé les clips de l'album précédent en juin 2014 et ça devait se passer pendant 3 jours et 2 nuits (car il y avait des scènes de nuit) ce qui était très long. Et mon deuxième fils est né le deuxième matin. Je suis allé à la maternité le matin, puis je suis retourné sur le lieu du clip, j'ai tourné aussi la nuit et le lendemain matin je suis retourné à la maternité. C'était jongler entre une naissance et un tournage.
Le travail et la présence scénique des humoristes te donnent des idées pour travailler ton jeu de scène. Quel est le dernier spectacle que tu as vu ?
Celui de Baptiste Lecaplain.
Les voyages sont également une source d'inspiration. Quel est le plus beau que tu aies fait ?
Je suis parti au Brésil rejoindre ma sœur qui vivait là-bas et qui s'était fait expulser car elle n'avait plus de visa. Elle avait laissé son carnet de voyages et j'ai voyagé avec, j'ai marché sur ses pas. C'était extraordinaire.
Aujourd'hui âgé de 37 ans, imagines-tu vivre de ta passion à 54 ans (référence à la chanson du même titre ) ?
Oui bien sûr, j'espère. Vivre de ma passion est une exigence que je m'impose.
Recueilli par Mona Bouneb
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