Le film Istanbul, les mille et un secrets de la porte de l'Orient évoque assez ce que les cycles «Connaissance du monde» offrent au public : « vous partez à la recherche du millénaire byzantin : Sainte-Sophie, les basiliques souterraines, Saint-Sauveur et ses joyaux de la mosaïque ; puis «la Sublime porte», le coeur de l'empire ottoman, les palais des sultans peuplés de Janissaires, le fameux sérail de Topkapi. La vieille capitale ottomane se révèle multiple, foisonnante, déca-dente, envoûtante...». Présentation digne d'un dépliant touristique, que l'organisme ne cache pas : il s'agit d'abord de rêve, de voyage, de culture. En général touristiques et folkloriques, les images proposées sont une invite à la découverte. A défaut de voyages physiques, les cycles «Connaissance du monde» offrent la possibilité de s'évader en mode panoramique et de découvrir quelques aspects de contrées exotiques. Sur ce mode, 7 sujets sont prévus pour la saison 2001-2002 : l'occasion d'admirer quelques aspects des Etats-Unis, de l'Ecosse, de l'Orient méditerranéen (Liban, Israël, Jordanie), de la Chine, l'archipel des Mascareignes (Réunion, Maurice, Rodrigues) et la Thaïlande. «Connaissance du monde» existe depuis 1945. Une pérennité qui tient sans doute à la qualité de films proposés par des documentaristes professionnels. Présentée comme « la plus importante organisation de conférences filmées du globe », elle dispose d'un atout supplémentaire : la présence à chaque séance de l'auteur du film (dans le premier circuit qui passe cette année en Franche-Comté par le Vox à Besançon, Belfort, Bethoncourt et Pontarlier) ou d'un assistant pour les villes plus petites. Cet élément permet au public de recevoir commentaires et réponse à toute question de la part de personnes ayant vécu les séquences filmées.
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