Après s’être essayé à la boxe française, au taekwondo ou encore au kung-fu, Ivan Trimaille a décidé de se lancer dans l’enseignement d’arts énergétiques et martiaux chinois. A savoir qi gong, tai chi et hao chuan. Ces trois pratiques sont liées : elles se basent sur les points énergétiques vitaux, les mêmes que ceux de l'acupuncture. Ivan Trimaille est d'ailleurs inscrit dans une école lyonnaise pour devenir acupuncteur d'ici 3 ans. Pour l'instant, il perpétue une tradition apprise avec Hervé Gérard et issue des enseignements de Yang Lu Chan.
"Ces pratiques viennent d'une discipline mal connue en France, le tai chi chuan. Il a deux formes, lent ou martiale, cette dernière pouvant être extrêmement violente. Mais cette violence potentielle est sous-tendue par l'idée qu'elle permet justement d'éviter la violence".
La philosophie taoïste a un aspect pacifique, "enlever à l'agresseur l'envie d'agresser" par la dissuasion.
"C'est un courant de pensée qui veut montrer qu'il y a d'autres chemins que la violence, qui prône de ne pas faire de mal, de ne pas tuer une fourmi. De toute façon, dans sa forme extrême, la pratique est très peu enseignée car elle ne peut l'être qu'à des personnalités mentalement aptes à la recevoir. Le dim-mak, art de rapper les points vitaux, n'est enseigné qu'à partir d'un certain niveau de pratique et surtout de sagesse".
Ces aspects se réfèrent constamment à l'opposition yin/yang : en se basant sur les points vitaux, on peut guérir par l'acupuncture mais aussi détruire en frappant. Yin et yang c'est aussi l'opposition inspiration/expiration.
Une pratique ouverte à tous
C'est la forme douce qu'Ivan Trimaille enseigne principalement à la trentaine d'adhérents présents pour la première année d'existence de son association.La pratique est ouverte à tous dès 15 ans.
Le qi gong est une gymnastique taoïste qui permet de travailler sur l'ossature, l'architecture du corps et la résistance de l'organisme. Sous sa forme lente, alliant des mouvements amples à des exercices de concentration et de respiration, cette discipline fait partie de la médecine traditionnelle chinoise. En se basant sur les méridiens énergétiques du corps, elle peut apaiser l'ostéoporose et favoriser la circulation du sang, permettre de chasser le stress.
Le tai chi vise la maîtrise du corps et de l'esprit par un enchaînement de mouvements. Sa forme lente passe par la mémorisation précise de 108 mouvements.
Le hao chuan, traduction de "boxe du suprême ultime", se pratique à deux en simulation de combat. Les fondements du hao chuan ont été élaborés par Yang Lu Chan dans une optique d’auto-défense. pouvait être utilisée par les paysans démunis pour lutter contre les gens en arme. Il était nécessaire pour eux de trouver un moyen de se défendre contre des éventuelles aggressions en frappant les points vitaux pour détruire - comme on pouvait les guérir avec l’acuponcture.
"Ces disciplines visent plutôt le bien-être en rééquilibrant le corps, en agissant sur les organes vitaux. C'est aussi un bon moyen de self-defense, notamment pour les femmes car on apprend à se défendre contre quelqu'un de plus musclé". La musculature n'a pas vraiment d'utilité dans l'art de la boxe du suprême ultime.
Les cours se déroulent les lundis et mercredis soirs, les vendredis matins et soirs, en petit comité pour un meilleur apprentissage traditionnel de ces arts martiaux chinois.
Les cours se déroulent les lundis et mercredis soir, ainsi que le vendredi matins et soir, en petit comité pour un apprentissage traditionnel de ces arts martiaux chinois.
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