Pour la 3e année, les jeux ont rendez-vous à Besançon centre-ville avec des animations au Kursaal, place Granvelle, au Resto U Mégevand, à l’espace Grammont, aux musées du Temps et des Beaux-arts. Les jeux ? «Toutes les formes de jeux détaille Simao Sanchez, l’un des organisateurs de l’événement. Jeux de société, jeux vidéo, jeux de rôle, escape games, jeux en bois, jeux géants mais aussi cosplay, quidditch et trollball !».
Sans être exhaustif, citons également un tournoi de Skull & roses, une partie géante des loups-garous de Thiercelieux («le village est silencieux et ses habitants s’endorment. Dans la nuit, d’étranges phénomènes se produisent...»), une murder party, une initiation aux combats Star wars ou une cartonnade (photo 2). Principe de cette animation venue d’Australie : chacun construit son armure en carton, un combat est organisé, le vainqueur est celui à qui il reste un dernier morceau de carton !
Ludique n'exclut pas
sérieux
Le jeu est au coeur des deux journées (1) également occupées par une énigme à résoudre : le mystère de la disparition du Doubs. Mais comme tout festival qui se respecte, il est agrémenté d’invités et de conférences. Dans la première catégorie, l’équipe de la web-série "Noob", des vidéastes (Vled Tapas, Romain Vincent), des artistes (Lunneth, Shenzi et Samus, Hub, Emmanuel Michalak), des auteurs et des spécialistes du monde ludique (Frédéric Henry, Laura Hoffman, Yann Lefebvre, Hervé Marly, Monsieur Phal et des universitaires (les sociologues François Bonnivard et Florian Olivier, les philosophes Michaël Crevoisier, Arnaud Macé, Julien Pasteur, Mathieu Triclot). Car être ludique n’exclut pas le sérieux. Les organisateurs ont concocté un programme de 9 conférences pour mieux comprendre le succès, la fascination ou encore l’utilité des jeux.
Un programme d’animation copieux, né d’un collectif d’associations qui a su agréger 80 partenaires avec «un gros soutien de la Ville de Besançon».
«Il y a beaucoup d’associations autour du jeu à Besançon et alentours, avec une grande diversité signale Simao Sanchez. Même si chacune organise d’autres animations au cours de l’année, on s’est dit qu’en cumulant nos forces, on pouvait créer un gros événement». Pari réussi : l’an dernier Ludinam a reçu environ 10 000 visiteurs.
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