Adapter les parcours professionnels aux besoins de chacun, renforcer l’accompagnement des apprenants, améliorer la réponse apportée aux usagers : depuis le 2 juillet, date de lancement du service public régional de la formation, plus de 3500 personnes ont été reçues pour élaborer un accès à la qualification et à l’emploi. L’initiative de la Région Franche-Comté est ouverte à tous ceux qui sont en recherche d’emploi et disposent d’un faible niveau de qualification, mais aussi à ceux qui désirent acquérir une qualification ou engager une reconversion professionnelle. Le spectre est large, comme celui de la tranche d’âge concernée : 16 à 62 ans. Parmi eux, les jeunes, premières victimes de la crise. Leur porte d’entrée principale pour le SPRF : les missions locales, prescriptrices jusqu’à présent d’environ 30 % des dossiers.
Il s’agit d’un accompagnement personnalisé. «Parmi les raisons qui ont suscité la création du SPRF, il y avait le constat d’un nombre important de ruptures de formation» indique-t-on à la Région. Pour les réduire, le dispositif a été conçu comme un parcours en 4 phases : l’entrée par le sas, l’acquisition des savoirs de base, la préqualification et la qualification. Ces dernières sont assurées par 9 plates-formes géographiques, permettant un accès au plus près du domicile de chacun. Le sas est un élément clé : il est l’occasion d’un entretien visant à vérifier les prérequis, à s’assurer que le projet professionnel correspond bien aux attentes et au profil de la personne, à l’affiner ou éventuellement le modifier. L’enjeu est de consolider une prescription effectuée par les organismes professionnels aptes à orienter vers le SPRF, à savoir les missions locales, mais aussi Pôle emploi, Cap emploi et le réseau des centres d’information aux droits des femmes et des familles.
La validité et l’efficacité du dispositif tiennent à l’analyse du besoin et à sa transformation en parcours de formation personnalisé, effectuées au moment du sas. Ensuite, il est temps d’enclencher le parcours en vue de formations financées par la Région. Les parcours proposés par les plates-formes incluent des formations individuelles et collectives allant des savoirs dits «de base» (français, maths, bureautique) jusqu’au niveau V de qualification (équivalent CAP), des formations qui mixent «périodes de formation» et «périodes d’application en entreprise». Sous certains critères, les demandeurs d’emploi non indemnisés peuvent percevoir une rémunération et pour les personnes les plus éloignées des plates-formes de formation, un complément financier pour les frais de déplacement ou d’hébergement peut être octroyé.
Au final, «l’objectif de la Région est que tous les publics potentiels puissent bénéficier d’une formation professionnelle de qualité qui facilite leur insertion sur le marché du travail».
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