Toutes disciplines confondues, on trouvera difficilement à Besançon club de plus haut niveau que le CPB (Club pugiliste bisontin). Ce dernier a compté dans ses rangs ces dernières années une dizaine de sportifs de haut niveau, les Yallouz, Nagy, Tudesca et autres Meyss... Avec ses résultats actuels, il est le deuxième club français et peut s'enorgueillir de 155 licenciés, toutes catégories confondues (des poussins aux seniors en passant par la section féminine). Et les jeunes suivent leurs aînés : les cadets formaient la meilleure équipe de France en 94. Ce niveau atteint ne doit pas rebuter les amateurs: les entraînements se passent dans la bonne humeur, soutenus par un fond musical et les jeunes ne sont pas vidés par les exigences physiques : « Jusqu'à 15 ans, on ne fait pas de musculation. Les jeunes en font suffisamment en luttant, précise Raphaël Meyss, éducateur au club. On évite également de faire beaucoup de compétition, sinon ils arrivent vite à saturation. Notre but, c'est de les conserver jusqu'en catégorie senior ». Chez les adultes par contre, des programmes alliant musculation et sauna accompagnent les entraînements. Si l'on peut commencer dès 6 ans, tous les âges sont bons pour débuter : « Il ne faut pas être pressé. Yallouz a commencé à 14 ans et moi à 13 » souligne Raphaël Meyss. « De toutes façons, le plus important c'est le sens de la lutte. Un débutant qui le possède peut battre un adversaire qui a deux ans de lutte derrière lui ».
S.P.
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