Une histoire de danse : « 2020 c'est une saison autour de la danse parce que cela fait plusieurs année, que notre directrice, Sylvie Zavatta, invite des chorégraphes ou des musiciens, avec une visée pluridisciplinaire de croiser les publics et les disciplines, pour montrer qu'il n'y a pas de cases séparées avec l'art contemporain d'un côté et la danse de l'autre » explique Clémence Denis, chargée de la communication et des relations presse au Frac.
Trois grandes expositions rythment cette année : la première, Dancing Machines, et la dernière, Danser sur un volcan (du 11 octobre 2020 au 3 janvier 2021), sont des expositions collectives qui mêlent des travaux de chorégraphes et des travaux de plasticiens autour de la thématique de la danse, du corps et du mouvement. Entre les deux, une exposition monographique, du 16 mai au 20 septembre 2020, consacrée à une artiste bourguignonne, Cécile Bart, avec un lien plus diffus avec la danse.
Dans le cadre de ces expositions, le Frac accueille des événements, des spectacles de danse, des performances, des restitutions de travaux de chorégraphes en résidence. Dancing Machines résulte d'une construction à deux. « Les commissaires des expositions, Sylvie Zavatta directrice du Frac et Florent Maubert, galeriste parisien et ancien danseur, travaillent sur ce sujet depuis plusieurs années. Il ont construit cette exposition à deux, en se faisant mutuellement découvrir des artistes » ajoute Clémence.
Visite
Les visiteurs peuvent choisir soit les visites individuelles, avec un guide papier donnant quelques indications, soit les visites guidées « traversée des expositions », chaque dimanche à 15 h. Des médiateurs en salle peuvent aiguiller le public.
Clémence Denis nous en dit plus : « La thématique principale est celle du corps, du mouvement, des contraintes internes au corps. Mais aussi l'exploration des limites et des potentialités de notre propre corps, avec une vision de corps fragmenté et la volonté de casser la frontière entre danse et art plastique. Il y des pièces plastiques réalisées par des chorégraphes et inversement. Des performances réalisées par des plasticiens. Les œuvres se répondent dans les plusieurs salles. On retrouve aussi le motif de l’œil, avec l'idée des commissaires que le corps est un œil. Les potentialités du corps ne se limitent pas à ses propres frontières, l’œil nous permet de voir plus loin. Le corps du visiteur est aussi mis en jeu, de façon à ce qu'il se questionne sur les contraintes de son corps, avec un engagement physique. Le public est invité à user de son corps. Le motif du fil est récurent dans l'exposition, il renvoie au tendon, à l'articulation, à la fragilité, au prolongement du corps. On retrouve aussi le côté robot, la thématique du corps augmenté »,
Mona Bouneb
Commentaires
Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.