Cinq cents personnes de tous âges profitent chaque année des cours ou animations dispensés par l'Ecole d'art Gérard Jacot. Le lieu est ancré dans l'esprit des amateurs d'activités artistiques à Belfort et alentour, surtout depuis 3 ans et l'installation dans un bâtiment de 2500 m2 mis à disposition par la Ville. Eexemple probant, les voyages organisés au centre d'art contemporain de Dijon, à Bâle ou à Venise rencontrent un relatif succès. Les expos d'art contemporain trouvent également un public intéressé. Eric Rabecq, directeur de l'école l'admet, « il y a un public restreint pour l'art contemporain, mais il y a un public. Or nous ne faisons pas de concessions, ni de choses forcément faciles. Simplement, je pense qu'il y a un travail de fond effectué à Belfort qui explique la présence d'un public très fortement engagé autour de l'art contemporain ».
Cette habitude, cette formation, l'Ecole d'art contribue chaque année àla forger à travers sa politique : « Affirmer une identité de lieu de culture ouvert à tous, vulgariser dans le bon sens du terme, fournir un enseignement comparable à l'enseignement supérieur de Besançon, Lyon ou Strasbourg mais pour ue audience différente et surtout oeuvrer pour tous les publics. On s'aperçoit, chez nous, que la mixité des publics se passe très bien ». Reconnue par le ministère de la Culture, l'Ecole d'art mène trois types d'enseignements (et organise chaque année une dizaine de conférences et rencontres, trois expos et des voyages culturels). A destination du grand public, un atelier de sensibilisation et découverte des arts plastiques pour les 6 - 13 ans, un atelier jeune 14 - 21 ans et un atelier adulte comprenant des cours d'histoire de l'art et d'art. contemporain. La peinture est au premier rang des pratiques concernées, mais sculpture, vidéo, photo, arts graphiques et même illustration BD figurent au menu.
« Nous fonctionnons comme un conservatoire en développant des enseignements pour les primo-débutants comme ceux qui prétendent devenir professionnels » précise Eric Rabecq. Le deuxième enseignement de l'école concerne la formation professionnelle à travers un parcours de préqualification sur la connaissance de la chaîne graphique conventionné par la Région de Franche-Comté. « En 6 mois, il vise à donner des éléments concrets pour dominer les arts graphiques, notamment les logiciels concernés. » Des adultes en parcours individuels ou des jeunes au sein de chantiers d'insertion sociale mis en place avec l'ADIJ complètent cette partie. Enfin, dans l'enseignement supérieur, l'école intervient à l'UTBM et à l'IUT de Montbéliard et surtout ouvre aux bacheliers une classe préparatoire aux écoles d'art, l'une des trois seules en France avec celles de Rueil Malmaison et Montpellier.qui ne soient pas privées.
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