C’est grâce à la richesse de ses expériences dans l’univers de la danse et tel un nouveau chapitre qui paraissait presque écrit que Catherine Mathey a ouvert sa salle le 5 septembre 2016. «J'ai pensé à réunifier mes deux axes majeurs, la danse et le bien-être pour proposer un travail sur le corps, grâce aux mouvement dansés, avec une complète conscience de cet outil (le corps) afin d'en tirer le meilleur parti et l'emmener à en être une source de bien-être». Production d'endorphines, estime de soi, effets anti-dépresseurs, développement de la créativité et de l'intelligence corporelle kinesthésique. Catherine Mathey est très au point sur le sujet, lorsqu’il s’agit de dérouler les bienfaits de l’activité qui rythme sa vie. «Le mouvement dansé est de loin l’activité qui offre le plus de bénéfices. Il sollicite tous les registres qui constituent l'être humain : le corps, le social avec le lien aux autres, le mental grâce aux aptitudes cognitives (concentration et mémoire) et le psychisme c'est à dire les émotions. J'alimente les réseaux sociaux avec des danseurs et danseuses qui dansent jusqu'à pas d'âge pour le confirmer. Et j'espère continuer à être une des plus vieilles danseuses du monde à danser» ajoute-t-elle.
Les ateliers sont ouverts au public adulte, tout niveau confondu, dans une ambiance conviviale propice à la bienveillance. En détails :
Bodily and sense : «un mix entre le yoga, la barre au sol classique et le stretching». Yoga danse : «une activité qui se développe de plus en plus et dans laquelle le yoga postural est emmené dans une structure beaucoup plus chorégraphiée et fluide». Barres plurielles : «Une synergie du classique, du jazz et du contemporain qui va permettre de
travailler de façon différente sur le corps». Danses plurielles : «un mix de ladystyling (danse cabaret, music hall, comédie musicale) et de danse es-sens (mix de danse moderne et de travail corporel) pour travailler le ressenti, le lâcher-prise, l'improvisation».
Un ensemble d'activités finalement issu du parcours de vie de Catherine Mathey qui a rejoint le corps de ballet du Conservatoire de Besançon à l'âge de 15 ans. Ces activités témoignent de son parcours de danseuse professionnelle, professeure et chorégraphe oscillant entre Besançon, Montpellier et Paris. S'il y avait un événement marquant à retenir de ce riche passé ? «Il y a eu tellement de choses… Mon premier spectacle en tant que professeure d'école de danse ou j'ai loué le théâtre municipal de Besançon. C'est un moment fort tant pour la recherche artistique que pour la gestion de l'événement. Fort car c’est ce qui a déterminé tout le reste de ma carrière. Ma première télévision aussi, c'était une chorégraphie sur Brassens. Guy Lux était venu me voir en personne pour me complimenter. Ou mon premier cabaret à Paris, c'est marquant d'arriver dans un univers très à part avec des artistes qui ressemblent à des oiseaux de paradis».
Mona Bouneb
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