Premier travail pour celui qui veut se lancer dans l'aventure : la recherche de do-cuments. Les sources sont multiples : tout d'abord, les papiers personnels et témoignages familiaux. Ensuite, pour les documents de moins de 100 ans, il faut consulter l'état-civil des mairies. Au delà de 100 ans, c'est aux archives départementales qu'il convient de se rendre. Mais de nombreuses autres sources comme les archives paroissiales, notariales, militaires mais aussi les cimetières - les épitaphes étant souvent riches d'enseignement - sont également exploitables. Cette quête nécessite avant tout patience, minutie et âme de détective. Il faut savoir aussi se faire tour à tour historien, géographe et sociologue pour replacer toutes ces trouvailles dans leurs contextes... sans compter la nécessaire initiation au déchiffrage d'archives en latin et ancien français. Ces recherches pourront amener les plus chanceux jusqu'au 16e siècle.
En Franche-Comté, région assez épargnée par les guerres et autres destructions, on peut espérer remonter jusqu'à 1730... à condition bien sûr que vos ancêtres n'aient pas migré dans des régions au passé agité ou à l'étranger. En cas de «blocage», des centres d'entraide généalogique - il en existe un par région - pourront vous conseiller bénévolement. Celui de Besançon compte plus de 900 adhérents qui échangent régulièrement renseignements et conseils pratiques. C'est d'ailleurs dans la capitale comtoise que se déroulera en mai 1995 le congrès national de la fédération de généalogie. Une bonne occasion pour se lancer dans la «chasse» aux ancêtres.
Cédric Charlier
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