Théo Vitte a 22 ans. Depuis un an et demi, il joue de la guitare dans Lybellulla, avec Adrien Bret (basse), Anaïs Alacio (chant) et Dominique Moretti (batterie). Plusieurs générations, plusieurs influences (Rage Against the Machine comme Led Zeppelin) qui font naître une musique associant rock, metal, balades. Fan du groupe de rock prog australien Karnivool (
«j’écoute beaucoup de trucs peu connus»), Théo Vitte estime que les influences très variées ne sont pas un frein.
Au contraire, l’alchimie a vite pris.
«On a fait notre premier concert au bout de 4 mois, uniquement avec des compos. Aujourd’hui, nous en avons 18, on peut tenir 2 h de show. Il y a un clip en préparation et à terme, on essaiera de faire un album». Un EP 5 titres est déjà sorti en fin d’année, dans le but principal de démarcher les lieux de concerts possibles.
«Il nous revient à 5 euros, on le vend 5 euros. On a mis les moyens pour avoir un bel objet, dont le design a été réalisé par Razorimages, un graphiste de Belfort, pour faire plaisir aux gens qui nous suivent et pour nous faire plaisir en mettant nos sons sur CD». Enregistré au studio Wild Horse à Besançon, l’EP a vu le jour grâce à leurs économies, à l’argent récolté en concert et au Clap. Ils composent à 4, Anaïs et Dominique se chargeant des textes en français, anglais et espagnol.
«On essaie d’avoir des compos variées mais avec notre couleur personnelle».
Théo sait que pour percer, un groupe doit avoir sa touche originale. Il connaît la musique, une passion qu’il fait également partager en donnant des cours de guitare, chez lui ou à domicile, pour tous niveaux et tous styles. Lui aussi veut aider les jeunes talents à éclore.
S.P.
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