D’après le comité régional de handisport, trop peu de personnes se forment à l’encadrement. Laure Joineau en fait partie. Cette passionnée de tennis s’est formée au tennis santé et a obtenu la qualification sport adapté, en plus de son diplôme d’Etat. Sur les terrains depuis l’âge de 5 ans, la présidente du club de Saône donne des cours en « valide » à Mamirolle, Montfaucon et Valdahon, encadre 4 groupes de tennis santé et accompagne Ilyess, un jeune malvoyant en céci-tennis. Cette pratique est rare et Laure s’est lancée de manière autodidacte, pour pouvoir aider Ilyess, « en inventant des exercices avec des balles sonores ». La discipline est encore rare en France, et le club de Saône est le premier à avoir organisé un stage spécifique.
Depuis, Laure se fait ambassadrice de ces pratiques avec des démonstrations ou en accompagnant des personnes bénéficiaires lors d’événements comme Roland Garros où elle a été invitée par la fédération ou les Jeux paralympiques où elle sera présente. « C’est en quelque sorte mon combat de vie explique-t-elle. J’aime faire partager ma passion du tennis et je veux que tout le monde puisse faire du sport, qu’on ait des problèmes psychiques ou pas, qu’on puisse marcher ou pas, qu’on ait des yeux ou pas. Il est possible de trouver des exercices adaptés dans la plupart des cas, dit celle qui a aussi un élève en section sourds et malentendants. Dans certaines situations, c’est impressionnant assure-t-elle. Faire du paratennis en fauteuil, je peux vous dire que c’est quelque chose en termes d’efforts ! »
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