En 2014 après un parcours réussi dans l’industrie, Karim Roukeb décide de tout quitter pour créer sa société dans un secteur qu’il ne connaissait pas, l’événementiel. «J’ai organisé un premier événement en janvier 2014 pour me tester et me donner de la crédibilité et ça a tout de suite marché» explique Karim. «J’ai pris le parti de monter une SARL et c’était le bon choix car cela rassure les partenaires et cela m’a permis de bénéficier d’accompagnements que je n’aurais pas eu en association». Durant la première saison, Le bruit qui pense organise 6 événements. Le bilan de la première année est plutôt positif mais il faut du temps pour se constituer un réseau, intégrer le milieu. «C’était parfois frustrant car certains investissements ne payaient pas assez vite. J’ai eu des gros moments de doute mais je suis toujours resté déterminé. C’était pour moi un virage à 180°, pour réussir à le prendre il faut avoir la rage au ventre et ne pas se mettre de limites.»
Savoir rester humble
C’est donc avec détermination que Karim poursuit son chemin et apporte de nouvelles idées dans le milieu bisontin telles que des Silent parties ou des concerts donnés dans un camion. En 2015, la société connaît un fort développement et Karim s’entoure petit à petit de fidèles partenaires. «Je manage tout seul mais je ne ferais rien sans eux. Il faut savoir rester humble, ma plus grande fierté c’est mon équipe.» Pour preuve, plusieurs de ces anciens stagiaires continuent à travailler ponctuellement sur les projets de Karim dont l’optimisme est communicatif. «Il y en a marre de la sinistrose ambiante. J’ai envie de dire aux gens, croyez en vous et tout est possible. Il faut beaucoup de travail et un projet qui a du sens mais foncez !». Aujourd’hui, Le bruit qui pense a trouvé sa place et poursuit son ascension en programmant des artistes de styles très variés mais toujours avec une exigence de qualité. D’autres axes de développement sont dans les cartons de l’inépuisable Karim, organisation d’événements à thème, soirées privées... «Mon projet semble un peu fou mais je suis pris au sérieux au niveau national.»
Katia Mairey
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