Pour Odile Duboc, la chorégraphe, et toutes les personnes travaillant au Centre chorégraphique national de Franche-Comté, c'est un lieu unique qui vient d'être inauguré les 15, 16 et 17 septembre derniers. Un lieu unique pour la danse, et pour le centre après 5 années d'existence dans des lieux provisoires à Belfort. Belle occasion pour Odile Duboc d'orga-niser une présentation générale du CCN mettant en valeur à travers la danse, les fonctions de ce centre ainsi que son nou-veau domicile, l'ancienne caserne de l'Espérance, spécialement réhabilité. Avec les 16 autres Centres chorégraphiques nationaux existants, l'établissement de Belfort fait partie des «fers de lance de la politique de la danse en France». Cofinancé par l'Etat et les collectivités locales, chacun d'eux a été attribué à un chorégraphe de renom, comme Odile Duboc en Franche-Comté. C'est ainsi que l'on retrouve les noms de Régis Obadia, Jean-Claude Gallotta, Roland Petit ou encore Karine Saporta à la tête d'une de ces structures, ce qui permet à la province de profiter de leurs talents. L'inauguration du CCN Franc-Comtois a pu résumer les objectifs de ces pôles de développement de la danse, d'abord par des «Morceaux choisis» du répertoire d'Odile Duboc et une «scénographie lumineuse» pour représenter le
côté «politique de création et de diffusion des spectacles». Mais ces centres ont aussi l'objectif de sensibiliser à la danse et l'inauguration a voulu y faire honneur à travers un «parcours découverte autour de la danse» : ateliers, rencontre avec les artistes, vidéo, expos, visites guidées...
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