A la rentrée, «Franche-Comté mission voix» a constitué un chœur-école de chanteurs amateurs permettant de former des chefs de chœur. L’association n’a pas mis longtemps à trouver des participants. Chanter est une activité qui plaît, plus qu’on ne pourrait le croire. Y compris chez les jeunes puisqu’on trouve à Besançon une chorale universitaire et un chœur inter-lycées qui perdurent depuis plusieurs années – mais les 19 – 30 ans forment une partie très minoritaire des membres de l’ensemble des chorales.
«Beaucoup de gens chantent en France souligne Stéphane Godet, coordinateur/chef de projet de l’association. Pour pratiquer le chant, il faut simplement avoir envie de chanter. Même si cela s’apprend, c’est facile d’accès».
L’association elle-même existe depuis 2011 mais elle est l’héritière d’organismes ayant eu pour nom Centre polyphonique ou Mission voix.
«Il y a une longue histoire de structures au service des pratiques chorales et vocales en Franche-Comté. C’est aussi une région où il y a énormément de chœurs, même si c‘est une pratique essentiellement amateur.»
Elle travaille sur 3 axes : la formation et notamment celle des chefs de chœur, la mise en place d’un centre de ressources et d’information et un rôle de conseil et d’expertise.
«Nous touchons toutes les esthétiques, y compris les musiques actuelles. Nous pouvons très bien accompagner des chanteurs de rock pour les aider à mieux utiliser leur voix. Dans l’ensemble, on s’intéresse beaucoup aux amateurs. A une époque, l’outil a été imaginé par l’Etat. Aujourd’hui, c’est plutôt un besoin du terrain qui justifie notre action. Beaucoup de chorales nous appellent parce qu’elles n’ont plus de chef de chœur. Il y a un manque actuellement».
L’association est soutenue par la Drac, la Région et les 4 Départements avec un travail en lien avec l’Addim pour la Haute-Saône. Elle intervient également dans des écoles avec les JMF (Jeunesses musicales de France), donne un appui logistique au festival « e Fruit des voix». Stéphane Godet souhaite aussi développer un nouveau site web en 2015, incluant notamment une base de données régionale.
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