mai 2011

Le judo, aussi pour les filles

Lauréates l’an dernier, Emmanuelle Klein et la ligue de judo ont mis en place des séances pour femmes dans un quartier bisontin.
Photo Yves Petit

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L’initiative mise en place l’an dernier dans le quartier de Planoise a reçu 1000 euros du concours femmes et sports. L’idée : faire pratiquer du judo à des femmes du quartier avec possibilité pour elles de faire garder leurs enfants. Huit d’entre elles se sont lancées et pratiquent chaque jeudi de 14 h à 15 h. «C’est plus axé sur le taiso, une forme gymnique d’art martial, car elles voulaient d’abord améliorer leur souplesse ou perdre du poids» explique Emmanuelle Klein, à l’origine du projet. Il s’avère déjà positif : «elles sont assidues, demandent un deuxième créneau et le projet devrait perdurer». La jeune fille de 25 ans a su rassembler la ligue de judo, le PSB judo et Profession sport 25 derrière cette idée.
Son parcours ne pouvait manquer d’échapper à femmes et sports : pratiquante depuis l’âge de 5 ans, titulaire d’un BE, elle forme les judokas au club de Nancray. Actuellement en contrat Cifre à la ligue de judo dans le cadre d’une thèse, elle a été embauchée pour travailler sur le développement du judo féminin en Franche-Comté. Sa thèse, elle, va porter sur les rapports sociaux de sexe dans le judo. Des activités très complémentaires, qui n’en sont qu’aux prémices. «Pour le premier aspect, ça a été difficile de démarrer, de me faire connaître de tout le monde. Mais les choses commencent à bouger. J’ai mis en place des entraînements de masse féminins et il y a de la demande.  J’aimerais que les clubs prennent la suite». Quant à la thèse, elle commence à récolter des données, en Franche-Comté, Languedoc-Roussillon et à Paris. «Est-ce qu’il y a peu de femmes dans le judo à cause des hommes ? Qu’est-ce qui organise les relations hommes-femmes dans un sport masculin à la base ?» sont le genre de questions qu’elle se pose. Les réponses viendront d’ici 2013. Mais son expérience parle : «le développement du judo féminin peut venir des clubs et des dirigeants s’ils s’impliquent autour des filles et leur montrent qu’elles sont aussi importantes que les garçons. Cela passe par exemple par l’instauration d’une dynamique au niveau des compétitions par équipes car la notion de groupe de copines peut être motivante. Il y a aussi un côté affectif qui, je pense, est plus important que pour les garçons». Avec tous ces éléments "à charge", le cliché n’a pas manqué d’arriver rapidement : «je passe pour une féministe, ce que je ne suis pas du tout».

S.P.
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