Lundi matin, le centre-ville s'éveille doucement. Malgré le calme apparent, du côté du Scènacle, installé dans les anciens locaux du théâtre Bacchus, l'activité bat déjà son plein. Alors que Quentin tente de passer le balai, des visiteurs entrent et sortent. On prépare une émission radio, on organise un enregistrement de musique, on prend contact pour des nouvelles activités et on cale une interview... L'objectif de devenir un lieu de rencontres et d'échanges semble déjà atteint.
Créé début 2015 sous forme d'association par Quentin Juy et Hamid Asseila, le Scènacle vient combler un manque dans l'univers culturel bisontin. «Nous voulons faire de ce lieu un espace d'émergence, où les pratiques se croisent, où les disciplines se rencontrent. L'idée est que les amateurs, les professionnels mais aussi les entreprises ou les banques puissent se croiser, se rencontrer, mener des projets» explique Quentin.
Pour cela, le Scènacle loue ses locaux aux artistes, produit et coproduit des événements. Les locaux, divisés en trois espaces permettent d'accueillir des artistes dans de bonnes conditions techniques au contact d'un public d'une centaine de personnes, un «entre-deux» qui peut faire office de tremplin vers de plus grandes salles pour les artistes émergents. «Nous mettons également à disposition des locaux pour le coworking. C'est un projet que nous souhaitons renforcer dans les prochains mois». Le coworking permet aux artistes et associations de sortir de l'isolement, une expérience toujours enrichissante pour les créatifs de tous horizons. Les bureaux peuvent être loués pour une journée comme pour une année pour s'adapter au rythme de chacun.
Katia Mairey
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