décembre 1991
Les plaisirs du fond
Avec près de 2000 kilomètres de pistes tracées et balisées, le Doubs est le plus grand domaine français de ski de fond.
Photo pixabay
Un domaine dans lequel on peut musarder ou avaler des kilomètres de traces, dans un environnement préservé qui offre au pratiquant l'espace, le calme, la liberté et la convivialité. Vite, à vos lattes... Les sportifs affirmeront péremptoirement que le ski nordique est bon pour les grands-pères et les grands-pères penseront prudemment que le ski de fond est réservé à des sportifs entraînés. On rencontre pourtant les uns et les autres sur les pistes ; ceux-là ont trouvé les traces du bon sens. Plus que la technique, c'est l'approche qui diffère. A qui n'ambitionne que d'entretenir sa forme, à qui ne songe qu'à s'oxygéner, à se ressourcer, comment ne pas conseiller le ski de fond ?
Les débuts sont faciles, la pratique peut être familiale. L'espace garantit la tranquillité autant que la liberté. Faut-il parler de la sécurité? Sinon pour dire qu'elle vient en corollaire, résultant autant de la géographie jurassienne, montagne douce, que de la qualité des pistes, traçage et balisage, qui font la réputation du ski nordique sur le massif. Physiquement (autant que financièrement, ce qui n'est pas négligeable), le ski de fond est, pour le néophyte, d'un abord facile.
Le ski de fond ne serait-il alors qu'un moyen de randonner sur neige ? Que le sportif se détrompe. Mais qu'il n'aille pas croire non plus que le ski de fond est le sport de «bûcheron» qui rebute, la course brutale et violente qu'imagine le néophyte piaffant de se défoncer. Plus que jamais, à l'époque du «skating», le ski de fond est un sport de glisse, un plaisir de frôler la piste et de fendre l'espace. Qu'on se le dise : le ski de fond, ce n'est pas simple (ou laborieux) comme mettre un pied devant l'autre, c'est technique. Mais au bout de la piste, la sensation de maîtriser le mouvement et l'espace, le plaisir de glisser dans des sites à faire rêver...
Le prix de la qualité
Quel que soit le produit, la qualité se paie. Il en va du ski de fond comme du reste. Le service rendu qu'est l'entretien des pistes nécessite des investissements et des frais de fonctionnement. Cela justifie une redevance forfaitaire : annuelle (160 F), hebdomadaire (100 F) ou journalière (25 F), avec des tarifs enfants. Une redevance qui permet de skier sur l'ensemble du massif jurassien, le plus grand domaine nordique français, ainsi qu'en Suisse voisine, mais qui est aussi la garantie d'une glisse de qualité. Les gestionnaires de sites s'engagent en effet à tracer, quelles que soient les conditions, au moins 15 kilomètres de pistes. Cette carte redevance est en vente aux départs des pistes et dans les Offices du tourisme.
Les débuts sont faciles, la pratique peut être familiale. L'espace garantit la tranquillité autant que la liberté. Faut-il parler de la sécurité? Sinon pour dire qu'elle vient en corollaire, résultant autant de la géographie jurassienne, montagne douce, que de la qualité des pistes, traçage et balisage, qui font la réputation du ski nordique sur le massif. Physiquement (autant que financièrement, ce qui n'est pas négligeable), le ski de fond est, pour le néophyte, d'un abord facile.
Le ski de fond ne serait-il alors qu'un moyen de randonner sur neige ? Que le sportif se détrompe. Mais qu'il n'aille pas croire non plus que le ski de fond est le sport de «bûcheron» qui rebute, la course brutale et violente qu'imagine le néophyte piaffant de se défoncer. Plus que jamais, à l'époque du «skating», le ski de fond est un sport de glisse, un plaisir de frôler la piste et de fendre l'espace. Qu'on se le dise : le ski de fond, ce n'est pas simple (ou laborieux) comme mettre un pied devant l'autre, c'est technique. Mais au bout de la piste, la sensation de maîtriser le mouvement et l'espace, le plaisir de glisser dans des sites à faire rêver...
Le prix de la qualité
Quel que soit le produit, la qualité se paie. Il en va du ski de fond comme du reste. Le service rendu qu'est l'entretien des pistes nécessite des investissements et des frais de fonctionnement. Cela justifie une redevance forfaitaire : annuelle (160 F), hebdomadaire (100 F) ou journalière (25 F), avec des tarifs enfants. Une redevance qui permet de skier sur l'ensemble du massif jurassien, le plus grand domaine nordique français, ainsi qu'en Suisse voisine, mais qui est aussi la garantie d'une glisse de qualité. Les gestionnaires de sites s'engagent en effet à tracer, quelles que soient les conditions, au moins 15 kilomètres de pistes. Cette carte redevance est en vente aux départs des pistes et dans les Offices du tourisme.
TransjurassienneMatin bleu, style aurore boréale, la neige crisse de froid. Sur le lac gelé, une clameur s'élève et le paysage s'anime d'une envolée multicolore : ils sont 3.000, 4.000 skieurs à s'élancer, comme une marée qui n'aurait pas de reflux. Et 76 km plus loin, Nils, Bengt, Sven-Ake ont un jour franchi la ligne en vainqueur. Images de Finlande, de Norvège ou de Suède ? Ce pourrait... Mais elle a lieu ici, la Transjurassienne, dans la contrée la plus nordique de France, entre la combe du lac de Lamoura et la haute vallée du Doubs, à Mouthe. Un spectacle qui se répète tous les mois de février, et que, volontiers, on comparerait aux épopées scandinaves. La Transjurassienne n'est-elle pas d'ailleurs la seule course française à figurer au classement de la Worldloppet, en compagnie de la Vasaloppet, de la Finlandia, de la Nerwegen Birkebeiner ?
L'Envolée nordiqueL'amitié l'emporte ! L'effort partagé, c'est une caractéristique particulière du ski nordique. Cet esprit «sportif» qui règne dans le ski de fond a trouvé son aboutissement dans l'Envolée nordique de Chapelle-des-Bois : l'épreuve se court par équipes de deux. Par la qualité de son organisation autant que de son environnement, elle s'est établie une solide réputation, bien au-delà des sommets jurassiens, au point de devenir la première course française du genre. Début février, un millier de skieurs est au départ pour 45 km.
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express
Deaflympics
juillet 2024
Pour des raisons historiques et organisationnelles, les compétitions pour sourds et malentendants sont un cas à part dans le handisport. On n’en verra pas aux Jeux paralympiques pour la raison qu’elles ont leurs propres Jeux olympiques des sourds ou Deaflympics. Historiquement nés sous l’appellation Jeux silencieux en 1924, ils seraient la plus ancienne compétition multisports après les Jeux olympiques. Pour les Deaflympics, le comité international des sports des sourds regroupe environ 3000 athlètes d’une vingtaine de sports, ce qui rend compliqué l’intégration aux Jeux paralympiques.
Disciplines handisportives
juillet 2024
Les 10 disciplines les plus pratiquées (en nombre de licenciés) en Bourgogne-Franche-Comté en 2023, dans l’ordre décroissant : boccia, randonnée, cyclisme, basket, natation, sarbacane, ski alpin, athlétisme, tir à l’arc, danse.
Dijon sport découverte
avril 2024
Une nouvelle saison de Dijon sport découverte est proposée du 29 avril au 29 juin 2024. Plus d’une quarantaine d’activités avec près de 200 créneaux par semaine sont organisées pendant le temps périscolaire, les mercredis, les samedis et les soirs après l’école. L’initiation, le plaisir, le bien-être et la santé sont les mots clés d'un dispositif dont l’accessibilité est indexée aux ressources familiales.
Ces activités s’adressent aux tout-petits à partir de deux ans, aux enfants, aux adolescents et aux adultes et sont ouvertes aux personnes handicapées (renseignements au 0380745151 ou dijonsporthandicap@ville-dijon.fr). Inscriptions du lundi 22 au dimanche 28 avril dans la limite des places disponibles sur eservices.dijon.fr.
Trail responsable
novembre 2023
En 2019, Zéro Déchet Besançon a rejoint le campagne de Zero Waste France sur le thème du sport, Zero Waste Sport. L'idée est de mobiliser les sportifs et les organisateurs d'évènements autour des pratiques zéro déchet, zéro gaspillage. Pour l'année 2024, l'équipe recrute des traileurs qui veulent s'engager et questionner leur pratique afin d'en réduire l'impact sur le vivant. Si vous habitez sur le territoire du Grand Besançon Métropole, si vous avez participez à au moins 3 courses en compétition en 2023, si vous vous posez des questions sur l’impact écologique de votre pratique sportive, Zéro Déchet Besançon propose un accompagnement en 2024 avec diverses actions : calcul bilan carbone, organisation de fresque (climat, déchets et mobilités), organisation de sorties train/trail, participation à des courses locales, participation à des stands de recyclerie sportive, plaidoyer vers des organisations de trail, etc. Pour en savoir plus, envoyer un message de présentation à besancon@zerowastefrance.org
Campus sports
août 2023
Campus Sports est un service de l'Université de Franche-Comté qui permet de pratiquer une quarantaine d’activités sportives toute la semaine le temps de midi et en soirée, à Besançon, Belfort-Montbéliard et Vesoul. Les activités sont ouvertes à tous les étudiants de l’Université de Franche-Comté, aux personnels de l’UFC moyennant une cotisation de 15€/an ainsi qu’à divers autres établissements ayant une convention avec Campus Sports. Les activités sont également adaptées aux personnes en situation de handicap. En savoir + Voir tout
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