Comment s’est passée la fusion ?
Plutôt bien dans la mesure où nous sommes l’une des 2 "ex-régions" qui avons préparé cette fusion depuis 2 ou 3 ans. Elle est vraiment effective depuis le 4 mars avec un siège social à Dijon et 2 adresses administratives à Besançon et Autun.
Comment se porte cette nouvelle entité ?
Bien puisque les finances sont positives de part et d’autre. Nous avons toutes les armes pour que ça se passe au mieux. D’entrée nous avons mis en place un comité paritaire au niveau des membres. Je suis Franc-Comtois et Jean-Michel Guenin, le premier vice-président, est Bourguignon ; le secrétaire général est Bourguignon, le trésorier Franc-Comtois. C’est 50-50. Mais à partir de maintenant, il n’y a plus de Francs-Comtois ou de Bourguignons.
Et sur le plan des licenciés et des courses ?
Il y a un petit peu plus de clubs en Bourgogne, un petit peu plus de licenciés en Franche-Comté. Au niveau amateur, nous avons 2 clubs en division nationale 1 (Etupes et Dijon) et 2 en DN2 (Besançon et Toucy). Avec le CC Etupes, nous avons un club phare, le plus gros pourvoyeur français de coureurs professionnels. Enfin, nous avons une discipline qui monte, notamment en termes de licenciés, le BMX.
C’est une région où il se passe des choses ces derniers temps, dans tous les domaines et notamment chez les pros.
Oui, il se passe quelque chose, avec la figure de Thibaut Pinot qui tire tout le monde. Et on a d’autres pros dont Léo Vincent et Fabien Doubey qui viennent de passer. Pour nous, c’est une fierté et un plaisir de les voir.
Qu’en est-il du Tour de Bourgogne-Franche-Comté dont on parle depuis quelques temps ?
C’est encore sous réserves, mais il y a de grandes chances qu’il ait lieu, vers le 20 août normalement.
On connaît l’épineux problème de la sécurité sur les routes. Est-ce qu’il vous préoccupe ?
Absolument. C’est l’un de nos deux principaux sujets de travail des mois à venir avec le développement du cyclisme féminin. Du point de vue de la sécurité, en tant que pratiquant, je suis consterné. Il y a des morts, des automobilistes inconscients et, il faut le dire, des cyclistes qui le sont également. Il y a une ambiance agressive qui se transforme facilement en agression. Il y a un problème de cohabitation, avec un 3e acteur qui est le piéton. Nous allons essayer de faire de la communication, de la prévention et des rappels des règles pour qu’il y ait une meilleure entente entre tous ces acteurs.
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