« Notre objectif était avant tout de nous associer pour créer un point de rencontre avec les joueurs dijonnais. Le jeu en ligne a contribué à l’éclatement des communautés de gamers et c’est dommage. C’est de cette initiative qu’est née l’association » explique Thomas Obriot, président de l’association PAD à Dijon depuis 2019. Créée en 2009, PAD rassemble étudiants et personnes extérieures lors d’événements portés sur les jeux vidéos, le tout dans une ambiance plus que bienveillante. Mais ce qui fait la force de PAD, c’est le AT Night Gaming, un jeudi sur deux. Depuis 2019, entre 35 et 40 débutants, simples curieux ou amateurs, se retrouvent à l’Atheneum, salle de concerts du campus dijonnais pour jouer à des jeux d’antan et s’amuser sur les bornes d’arcade. L’Atheneum, de son côté, met à disposition des jeux de plateau et jeux de rôle. Le président l’annonce, la formule plaît. « Nos soirées fonctionnent plutôt bien. Nous essayons de nous diversifier également. En décembre 2019 nous avions invité «Gglutonny », le joueur numéro 1 de Super smash bros, cela avait beaucoup plu ! » poursuit-il. Jeux de sports, combat, aventure... Les participants ont l’embarras du choix.
Entre 100 et 150 personnes à chaque tournoi
La spécialité de Players associés dijonnais c’est également son tournoi national de jeux de combat. Cette année, il devait se tenir du 27 au 28 juin (NDLR : les organisateurs espéraient toujours le maintenir) de 20 h à 1 h du matin à l’Atheneum. Organisé une fois par an depuis les débuts de l’association, l’évènement qui amène des joueurs professionnels de tout le pays rassemble 100 à 150 personnes à chaque édition. Thomas Obriot reste convaincu de la nécessité de développer l’association à un stade supérieur : « En 2020, nous essaierons de nous axer sur la communication en ligne. Nous aimerions investir dans du matériel de captation vidéo, nous n’avons pas assez de connexion pour pouvoir streamer sur twitch et faire des lives. Notre plus gros projet sera d’améliorer notre présence en ligne pour augmenter notre visibilité ». Il l’affirme, si l’association est connue c’est principalement grâce au « bouche à oreille » et à son « réseau communautaire ». Un point dont il est assez fier.
Cyrielle Le Houezec
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