Depuis 1995, à Autrey-les-Gray, dans l'ouest de la Haute-Saône, le centre argile développe de multiples activités autour de la poterie-céramique, de la sculpture, de la décoration sur faïence. Au premier rang, l'initiation et le perfectionnement : le site compte un centre de formation professionnel pour ceux qui veulent devenir potier-céramiste, des stages de formation continue dans le cadre d'un atelier terre, modelage et sculptures et de l'enseignement en loisir pour tous. « Nos principes pédagogiques fondés sur la formation individuelle ne nous permettent pas d'accueillir des groupes larges », précise Mylène Peyreton, céramiste à l'origine de l'organisme. Son raisonnement : « D'abord, chaque personne vient prendre ce qu'elle veut. Ensuite, dans un groupe, aucune n'est au même niveau, n'a besoin des mêmes apports. Si l'on propose une formation globale, il y aura, pour chacun, beaucoup de pertes de temps. Donc on individualise beaucoup les formations, on passe beaucoup de temps auprès des stagiaires, car l'important, c'est le travail personnel de chacun ». Il en résulte un apprentissage basé sur la pratique, soit 20 % de théorie et 80 % d'ateliers. « Nous apportons aux élèves une méthodologie, des techniques de base, nous les aidons à développer leur propre créativité mais c'est d'abord à eux de travailler ».
Au service de cet objectif, des intervenants qui ont leur propre atelier professionnel, « confrontés aux réalités économiques du métier ». Ces activités sur le site sont complétées d'interventions en milieu scolaire, social ou spécialisé, toute l'année. Parallèlement, le centre Argile, qui s'appelait auparavant «1, 2 terre», assure une activité de promotion de l'artisanat de la terre au moyen d'expositions et d'une boutique permanente de travaux d'art. La participation à la carte Avantages Jeunes (10 % de réduction sur un stage dd' initiation ou de perfectionnement, le chéquier de Haute-Saône comportant égaelemnt une séance découverte gratuite) entre en partie dans cette logique : « Il s'agit de se faire connaître. Mais aussi de permettre aux jeunes qui veulent découvrir ces pratiques d'y avoir accès plus facilement ».
S.P.
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