mai 2003

Parachutisme : adrénaline sous haute surveillance

Un sport sécuritaire et des motivations intrinsèques pour se dépasser. A la Vèze, près de Besançon, on peut sauter dès 16 ans.

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Rien n'est laissé au hasard au Centre-école de parachutisme sportif de Besançon, à la Vèze. La dizaine de moniteurs licenciés, tous des bénévoles, s'y retrouvent tous les week-ends : du samedi à 14 h jusqu'au coucher du soleil le dimanche, et ce beau temps, mauvais temps. De vrais mordus. Et surtout de vrais professionnels. Jean-Bernard Bouriaud, détenteur d'un BEES parachutisme, insiste : « absolument tout est vérifié. Mais on rend rapidement les élèves autonomes. Ils replient d'ailleurs eux-mêmes leur parachute après leur saut.» Une formation de cinq heures est impérative pour obtenir une licence de parachutisme. C'est d'ailleurs un des seuls sports de non-compétition où il est nécessaire d'avoir une licence pour le pratiquer. « Avant de suivre la formation, les intéressés doivent au préalable être examinés par un médecin habilité par la fédération françaisé de parachutisme, examen qui est à renouveler avec la licence une fois par année. On vérifie notamment le coeur et l'équilibre (les oreilles) », explique Jean-Bemard Bouriaud.
Les premiers sauts des novices se font en ouverture automatique à 1200 m d'altitude à partir d'un Pilatus porteur. Les moniteurs au sol sont en contact audio constant avec les élèves. Ils les surveillent à partir de jumelles et les conseillent tout au long du saut. « Les gens font du parachutisme pour se prouver quelque chose. C'est une victoire sur eux-mêmes. Si les gens sautent pour épater, c'est toujours dangereux. On observe beaucoup les élèves durant la formation », souligne Jean-Bernard Bouriaud. François Guillaume, un Franc-Comtois de 23 ans, a récemment effectué son premier saut. A son atterrissage au sol, il avait le sourire jusqu'aux oreilles. Ses premières impressions : « c'était trop court ! Le largage est ce qu'il y a de plus intense. C'est  bizarre, déconcertant. J'ai cru un moment que j'allais atterrir dans les arbres ! Je voulais ressentir ce que c'était de chuter, d'être là-haut, de voler... J'en referai sûrement, c'est clair », raconte-t-il avec joie.

Elenka A. Todorov
Essayer
A la Vèze : saison du 15 mars au 15 novembre. Pour les 16 ans et plus. Renseignements : le week-end, 03.81.81.35.58, ou durant les heures de fermeture au 03.84.65.19.71. Possibilité de semaine de stage en fonction de la demande.

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