Samedi 26 avril. A 7 semaines du 4e Red light jam, le Meleze park est entré dans la dernière ligne droite des préparatifs. Quelques bénévoles de l’association All 90 passent leur temps libre à aménager les bosses en vue de la compétition des 13, 14 et 15 juin prochains. Sous les directives de Régis Templier, le président de l’association, ils pellètent, aplanissent, arrondissent les angles. Assez remarquablement, la terre a une teinte un peu rouge. Avec les arbres autour, on pourrait se croire en Amérique du nord. Régis Templier ne fait plus de BMX, sport qui met le physique à rude épreuve, mais il reste un passionné. Son ambition de créer l’événement dans le Territoire de Belfort est récompensée : l’an dernier, le Red light jam a réuni 4000 personnes à Chaux. Une réussite qui a conduit l’association à se lancer dans un autre événement, le Belfort pool party. Alliant BMX et skate, les deux disciplines d’All 90, il a attiré 1000 spectateurs au bowl de Belfort. Rendez-vous est d’ores et déjà donné du 28 au 31 août prochains pour la 2e édition.
Mais auparavant, il y a le Red light jam. Régis Templier met toutes ses compétences de paysagiste professionnel à peaufiner le site et à l’entretenir (ajuster les bosses pour qu’elles aient la bonne hauteur, un bon arrondi et donner une vitesse suffisante aux riders, les hydrater, les balayer, les damer, les couvrir pour qu’elles soient prêtes, sans craquelure le jour J….), pour que le prochain soit encore plus réussi.
«Tout sera impeccable, les bosses, les espaces verts, le gazon» promet-il. Au total, un espace de 10 000 m2 appartenant à la commune de Chaux. Trois lignes : une pour enfants, une pour amateurs confirmés, une pro d’environ 100 m. Le Red light jam est un contest freestyle : chaque participant exécute en solo des figures évaluées par un jury.
«Il y aura 70 pilotes et comme la manifestation commence à être connue, peut-être des Américains». Autour d’eux, des animations multiples, sans temps morts : une vingtaine de concerts rock, hip-hop, electro, des espaces d’accueil en bois ou sous chapiteau, une tribune de 300 places, le tout éclairé par des projecteurs dans les arbres. «On essaie de penser à tout pour faire un bel événement. On progresse chaque année». Pour bien faire, les bénévoles de l’association vont travailler sur le site tous les week-ends jusqu’à la compétition.
Seule incertitude, le temps. Jusqu’à présent, le Red light jam a plutôt été chanceux de ce côté.
S.P.
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