Créer
«un parcours artistique dans et (avec) l'espace public», une idée originale qui a germé dans l'esprit de David Demougeot en 2011. Si David était déjà un habitué des festivals et événements culturels, c'est peut-être dans sa passion pour le skate que se trouve l'origine de
Bien urbain. Comme des skateurs sur leurs planches, les artistes sont invités à investir le domaine urbain, s'approprier l'espace public, s'adapter à l'architecture de la ville. Cette année 15 artistes internationaux proposent non seulement des peintures murales, mais aussi des créations sonores ou visuelles, des installations et déambulations.
«Pour la première fois, nous avons choisi d'associer un artiste à la programmation du festival» explique Chloé Cura, en charge de la communication. Et c'est avec plaisir qu'Eltono, «public space artist» qui a tourné dans le monde entier, a participé à une sélection stricte et de haute qualité.
«J'ai invité des artistes qui travaillent sur des concepts, qui ont une vision particulière de la ville avec une idée derrière. Ils sont tous cohérents dans leur démarche, c'est vraiment de l'art urbain. Je participe à de nombreux festivals mais ce qui m'a plu dans Bien urbain, c'est la qualité de la sélection. Je me sens vraiment sur la même longueur d'onde que David et c'est pourquoi depuis ma participation en 2012 nous poursuivons notre collaboration par des ateliers scolaires par exemple.»
En effet, si le temps fort de Bien urbain dure deux semaines, de nombreux événements s'inscrivent dans le prolongement du festival. Ainsi, nouveauté 2015, «Chez Urbain», point d'information convivial doté d'une buvette et d'une bibliothèque reste ouvert au public jusqu'en septembre.
«L'interaction est très importante pour nous. Ce lieu accueillera des rencontres avec tous les artistes invités et sera aussi le point de départ des visites à pied, à vélo, pour petits et grands» poursuit Chloé.
Katia Mairey
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