De Nîmes, jusqu’à Belfort, en passant par Avignon, Lyon et Genève, « on aime dire que l’on vient de la French Est Coast » nous confie Max, à l’initiative du groupe de soul garage 70’s The Dustburds, né en 2017. Un rendez-vous presque hasardeux : « Notre rencontre est particulière car elle est liée à notre amitié, à notre culture indé punk et à l’idée de sortir un album sans savoir où on allait ». Mais évident : « On s'est retrouvés en studio, personne ne se connaissait, Max était le point commun. C'est ultra excitant de jouer avec des gens que tu ne connais pas mais qui font la même musique. Et l'étape du live fait que l'on kiffe encore plus jouer cette musique et le public l'apprécie aussi » ajoute Ritchie.
Une musique de niche, en hommage à la période des années 60, 70, 80, 90, durant laquelle les 2 compères n’étaient que des adolescents. Un état d'esprit emprunt de décors pop, cinématographiques, au saveurs de bubble gum, que leurs âmes d’ado aiment détourner. « Au travers de nos expériences respectives et de nos affinités musicales, on aime dénicher des morceaux kitsch, et jouer avec. Les gens ont besoin de s'amuser et nous les premiers, car si on s'éclate, il y aura par extension une réponse.»
The Dustburbs fait ses premiers pas sur scène. Une trentaine de bars et festivals à leurs actifs. Couvrir la French Est Coast, ça aide. Chacun continue ses projets au sein de ses entités respectives, une diversité musicale et une richesse pour cette aventure qui n’est pas prête de s’arrêter de si tôt avec 2 albums à venir Use your vacation 1 et 2. L’un instrumental, l’autre en chansons. Clins d'œil à de célèbres Californian hard rockers. Ses thèmes vous inviteront au voyage, portés par la voix de Johanna Serville. « Le but de nos futures écritures c'est de faire du sur mesure destiné à son timbre de voix. Elle a dû s'adapter à premier album qui est sorti et sur lequel elle n'était pas. » Stay tuned !
Mona Bouneb
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