Pour la première fois, le Centre de ressources «photographie» de la ville de Lure a décidé de travailler sur un thème bien particulier, en l'occurrence «les jardins». Toute la saison doit se décliner sur ce sujet, avec trois moments forts d'expositions, de rencontres et de multiples autres animations. Le choix de cette thématique s'explique par l'intérêt des membres du centre mais aussi par un projet municipal de création de jardins familiaux et de réaménagement du parc de la sous-préfecture. Le premier volet s'est déroulé du 3 au 18 novembre à l'espace Cotin : autour d'une exposition des élèves de l'atelier Magenta («les jardins ouvriers»), Marie-Hélène Parisot Fehner, fleuriste à Lure, a présenté des compositions florales tandis que des contes ont été lus en public. Un deuxième volet concernera «les jardins d'utopie» : du 26 janvier au 10 février, toujours à l'espace Cotin, le public pourra contempler des styles de travaux différents : «Fleurs vives - fleurs mortes» de Catherine Tauveron présente des gros plans de plantes et de fleurs qui rappellent étrangement des peintures de nature morte par la violence des lumières et des couleurs, alors que «le paysage et le sacré» de Yann de Fareins est un plongeon en noir et blanc au coeur de la forêt sri-lankaise où l'architecture, fruit du travail de l'homme, est complètement dépassée par la force de la nature (pour ces deux expositions, entrée libre samedis et dimanches de 14 h à 18 h, mercredis de 17 h à 19 h et sur rendez-vous pour les scolaires). Le dernier volet interviendra du 15 au 30 juin sur l'axe des «jardins publics».
Cette fois, un seul artiste, Hervé Jézéquel, pour deux expositions : la première s'appelle «la Villa d'Este» et regroupe des images à différentes saisons et à différents moments de la journée des fontaines jalonnant le parc de la célèbre Villa située à Tivoli en Italie. On assiste à la transformation de têtes zoomorphes au fil du temps. La seconde, «le désert de Retz» évoque un jardin anglo-chinois situé dans les Yvelines, datant de 1789 et aujourd'hui en cours de restauration. On y trouve une végétation luxuriante agrémentée de sites architecturaux. A travers son travail photographique, Jézéquel tente de reconstituer la flânerie d'un promeneur à travers le temps dans un univers de verdure.
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