.Nouvelle génération au CPB. Alors que ceux qui ont fait les heures de gloire du club bisontin, les Yallouz, Tudezca, Henri et Raphaël Meiss et autres Nagy atteignent la trentaine, des jeunes pas encore aussi. connus pointent leur talent. Ils ont autour de la vingtaine, sont encore juniors et tous ont déjà été titrés au moins une fois champion de France dans une catégorie ou l'autre. « On ne peut pas comparer les deux générations pense Raphaël Meiss, mais on peut signaler qu'ils sont plus nombreux que nous et qu'ils ont plus de résultats phis tôt. Par rapport à notre évolution, ils ont quatre ans d'avance mais ça ne veut pas dire qu'ils iront plus loin ». En essayant de n'oublier personne, il cite les noms : Perrot, Da Costa, Arrondel, Lamy, Lombardi, Bozonnet, Gegout, Lazerat. Ces jeunes profitent évidemment de l'expérience cumulée par les précédents avec des entraîneurs du nom de Max Tudezca ou Raphaël 'Meiss. Ils profitent aussi de la création du pôle espoirs de lutte à Besançon, dû en grande partie aux résultats passés du CPB. « C'est une reconnaissance du travail du CPB admet Raphaël Meiss, Ce pôle peut permettre à nos jeunes qui marchent bien de rester à Besançon en gardant le contact avec le haut niveau ».
La pérennité du club passe par le maintien des performances, il est donc important aux yeux de l'encadrement d'assurer la transition entre les générations. Si le club a cinquante ans, ce sont d'abord ses résultats depuis vingt ans sous l'impulsion initiale de Joël Bozonnet qui l'ont fait connaître. Ils sont une vitrine gage de crédibilité, d'autant plus importants que la lutte joue sur de bases plus aléatoires et moins médiatisées que d'autres sports. « C'est vrai qu'on a ressenti les effets JO lors de la saison 96-97 où on a culminé à 171 licenciés. C'est vrai aussi que cette année, comme beaucoup d'autres disciplines, on ressent de façon négative les effets de la coupe du monde qui a orienté beaucoup de jeunes vers k foot. D'autre part, les jeunes vont actuellement vers le fun, les sports faciles. Dès qu'il faut se faire un peu mal, ça plaît moins...»
Des activités diversifiées
Si l'arrivée de la nouvelle génération est une bonne nouvelle, le CPB demeure tout de même le premier club français sur le plan des résultats et de l'encadrement. Le nombre de licenciés se stabilise bon an mal an à 150 dont une soixantaine de seniors, mais si l'on prend en compte les diverses activités du club, ce sont environ mille personnes qui profitent chaque semaines des installations (salle de lutte ou gym, sauna et salle de muscula-ion) : des particuliers, des étudiants de l'UFR Staps et même des classes d'école maternelle ou CM1I CM2 auxquelles le CPB propose surtout des activités édu-atives et des jeux. Mais qui sait. si parmi ces gamins de 6 et 7 ans ne se trouve pas le Yallouz de demain ?
Stéphane Paris
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