L’un des privilèges des artistes d’une certaine notoriété est de pouvoir se permettre ce que d’autres auraient plus de mal à tenter sans s’exposer aux critiques. Sur sa 4e production long format, parue cette année, Vitalic débute par
"El viaje" qui pioche directement chez Danyel Gérard (soit
"Mélodie mélodie", 1978). Dix titres plus tard, l’album se termine par la reprise d’une lamentation signée Supertramp ("Don’t leave me now"). Cautions artistiques plutôt fragiles. Mais entre eux, l'album "Voyager" aligne une succession de hits en puissance qui confirment le Dijonnais comme l’un des plus éminents représentants de l’electro française. Références avouées de "Voyager" : les sons des années 80, le disco, Giorgio Moroder.
«Je n’ai pas envie de faire deux fois le même disque» expliquait-il en évoquant cette nouvelle ambiance lors de son passage aux Eurockéennes le 8 juillet. En admettant que
«ce n’est peut-être pas en France que quelqu’un comme Cerrone a été le plus reconnu».
Mais ces titres conservent la touche Vitalic, énergique et mélodique. "
Waiting for the stars", "
Levitation" ou "
Lightspeed" font le bonheur du public clubber au cours d’une tournée lancée en début d’année. Les sons métronomiques se prêtent à ce
«voyage cosmique».
«Cela fait longtemps que le disco est revenu à la mode estime Vitalic. S
es rythmiques droites, c’est un train qui avance. Elles se marient très bien avec les machines». Deux nouvelles occasions sont données au public local de participer à ce voyage sonore : le Vitalic ODC live qui passe par Dijon le 1er septembre (concert de rentrée, gratuit) et Besançon le 30 (dans le cadre de Détonation).
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