Quand, comment et pourquoi avez-vous eu envie de vous impliquer dans la vie politique ?
En 2017, au moment des élections présidentielles. Au niveau national, le lancement du mouvement En marche m’a donné envie de m’engager localement. Au moment des législatives, je suis allé à la permanence de Benjamin Dirx pour le rencontrer. C’est comme ça que j’ai commencé, avec lui et sa suppléante, Laure Verraest, qui m’a un peu pris son aile. C’est la dynamique enclenchée à l’époque qui m’a motivé. Ensuite, petit à petit, je me suis fait connaître sur le bassin mâconnais pour finalement être sur la liste électorale pour les dernières municipales.
Etre jeune est-il un handicap ?
Il est, je pense, compliqué de se faire sa place quand on est jeune et qu’on arrive en politique. Pour moi, ça l’a été. Mais on peut y arriver !
Comment voyez-vous votre rôle d’élu ?
Etre le plus proche possible de la population. Faire en sorte que les citoyens me fassent remonter leurs préoccupations que ce soit dans le cadre de ma délégation ou sur d’autres sujets. J’ai aussi envie de faire émerger des idées, des propositions, des événements venant de jeunes mâconnais. J’aime les encourager, les inciter à contribuer à la vie de la cité.
Quelles sont vos principales tâches ? Quel temps y consacrez-vous ?
Il y a tous les dossiers de ma délégation, avec notamment la partie création de projets ou encore l’animation urbaine. Certains me prennent beaucoup de temps. Par exemple, au niveau social, nous avons un service Prévention spécialisée qui demande beaucoup d’implication, notamment auprès des éducateurs spécialisés pour la jeunesse. Il y a des dossiers sur lesquels je travaille avec d’autres élus, par exemple sur les quartiers prioritaires de la ville, sur l’emploi, sur la vie étudiante. L’ensemble prend du temps, on peut être amené à s’en occuper le soir ou les week-ends. Dès que j’ai des moments disponibles, je travaille pour la collectivité. Comme je suis toujours motivé par ces dossiers, je ne regarde par le temps que j’y passe. Je dirais au moins une douzaine d’heures par semaine, mais ce n'est vraiment qu'un ordre d'idée.
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Après presque un an d’exercice, est-ce que cela correspond à ce que vous imaginiez ? Avez-vous eu des surprises, des déceptions ?
J’ai beaucoup découvert et appris en un an. Avec 30 000 habitants, Mâcon est une assez grande ville mais je ne pensais pas que la mairie, avec tous ses employés, ses contraintes administratifs, était à ce point une grosse machine ! La plus grosse difficulté, c’est de respecter le budget. Il faut allier les besoins, les envies et les contraintes financières, ce n’est pas toujours facile.
Ces fonctions vous plaisent-elles ?
Oui, je suis toujours très motivé. Ce qui me plaît avant tout, c’est de voir les projets se concrétiser et de voir les Mâconnais en profiter.
Recueilli par Stéphane Paris
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