Un stage de 7 mois ? Presque trop court à en croire Valentina Bacac. “Au début, il faut le temps de s’habituer à la ville, aux collègues, commencer à parler. Mais une fois qu’on est installé, cela passe très vite”.
Arrivée en avril à Besançon, pour effectuer un stage au service mobilité internationale du Crij, elle a vécu un séjour en tout point positif. La Croatie ne lui manque pas. Ses amis, un petit peu, mais elle en a trouvé d’autres ici. Elle avoue “n’avoir pas tellement envie de partir… C’est une belle expérience, ce n’est pas tous les jours que l’on peut faire cela. Je l’ai déjà fait savoir à mes amis pour les inciter à faire pareil. Je remercie d’ailleurs la Région de Franche-Comté de pouvoir offrir cette possibilité”.
Pour cette Croate de 26 ans, difficile de trouver des manques à Eurodyssée. Tout juste regrette-t-elle de n’avoir pas cherché une colocation même si elle a “apprécié d’être logée au FJT, surtout au début car tout est organisé”. Pour le reste, rien à dire, “la bourse est suffisante même si on ne peut pas se permettre trop de loisirs. Il faut juste faire attention à bien gérer son budget”.
La ville, la région, ses collègues, “toujours là pour m’aider et me conseiller”, ne lui laisseront que des bons souvenirs. “La façon de vivre n’est pas tellement différente de chez moi, à part les horaires de repas sourit-elle. Je trouve que les gens ici sont un peu moins ouverts, mais j’ai toujours trouvé des personnes qui m’aidaient quand j’en avais besoin”.
Depuis 14 ans que l’Istrie fait partie d’Eurodyssée, elle n’est que la 3e de cette région à venir en Franche-Comté (et 4 jeunes d’ici s’y sont rendus en stage). Titulaire d’un master en ethnologie et anthropologie culturelle, elle avait sélectionné trois domaines de stage en rapport avec ces études, mais rien de tangible ne s’est présenté. Cela ne l’a pas empêchée de vivre une expérience à laquelle elle tenait. “J’ai changé d’optique dans l’idée d’apprendre quelque chose de nouveau et de voir si je pouvais me réorienter. De toute façon, je voulais surtout venir en France pour apprendre la langue. Je pense que cela peut m’être utile par la suite”.
Surtout lorsque l’on sait qu’outre sa langue natale, elle maîtrise déjà l’anglais et l’italien et possède des notions
d’allemand et d’espagnol. “J’ai commencé à regarder les offres d’emploi en Croatie, mais il n’y a pas grand chose. Peut-être que je reprendrai des études. J’ai trouvé une formation d’études européennes en 3 langues à Nice. Je pourrais éventuellement postuler à ce master”.
S.P.
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