Il est tellement enchanté de son stage qu’il parle d’un “véritable coup de chance”. “Cela a représenté une formation super intéressante. Du point de vue professionnel, j’ai pu voir comment un photographe se débrouille, comment il gère, comment il travaille en réseau. Cela m’a motivé pour me bouger”.
Julien Forthomme a effectué ce stage chez Nicolas Waltefaugle, photographe d’architecture bisontin, après avoir entendu parler d’Eurodyssée par bouche à oreille. “J’ai fait 3 ans d’études supérieures en photographie en Belgique puis des petits boulots par ci par là. J’ai voulu faire un stage où je pouvais m’investir à fond, en France car ce n’était pas l’aspect linguistique qui m’intéressait. Je préférais me consacrer entièrement au côté professionnel, sans avoir à apprendre à maîtriser une autre langue en même temps”. Résultat : “Nicolas a réussi à me convaincre d’essayer de faire la même chose chez moi. Avant, je n’avais pas envie d’être photographe indépendant et là, je repars avec l’idée de créer ma structure ! J’ai déjà pris des renseignements sur la façon dont cela se passe en Belgique et engagé quelques contacts”.
Pendant son séjour, il ne se souvient pas avoir eu de souci particulier, administratif ou autre. “Je suis un cool, mais j’aime bien gérer les choses par moi-même. Quand il a fallu se démener pour obtenir l’aide au logement, je l’ai fait sans demander d’appui. Dans l’ensemble une bourse Eurodyssée plus l’APL sont suffisants pour couvrir les dépenses quotidiennes”. Julien Forthomme est reparti en Belgique, mais il pense bien garder des liens avec la Franche-Comté : “Nicolas Waltefaugle partage ses locaux avec l’agence Territoire et cela forme une belle communauté. J’ai été super bien accueilli, dans une bonne ambiance, avec un bon maître de stages et au bout du compte, ils sont devenus des amis plus que des relations professionnelles. Alors je compte revenir quelques fois dans la région”.
Nicolas Waltefaugle est lui-même ancien stagiaire Eurodyssée et Julien Forthomme semble parti pour poursuivre la “tradition” du stagiaire qui devient maître de stage. “J’aime bien ce concept “on m’a donné, j’ai envie de rendre”. C’est l’idée que Nicolas avait. Alors le jour où je me sentirai capable d’expliquer, d’apporter quelque chose à un stagiaire, je le ferai sans problème”.
S.P.
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