avril 2019
Charlotte Rolland, entrepreneuse aux petits soins
A 27 ans, cette Dijonnaise est à la tête de Merempsa. Une plateforme numérique innovante au service du médical qu'elle a fondée en 2017 avec au cœur de ses priorités, l’humain.
Photo Tony Gagniarre - Nicéphore cité
«Il y a 5 ans, non je ne me serais pas vu là où j’en suis, confie la cheffe d’entreprise. Mais c’est une aventure géniale». Tout a débuté durant ses études, à l’ESC Dijon. «Lors de ma 3e année, je recherchais, comme tout le monde, un stage dans le marketing ou la communication mais je n’ai pas trouvé. Un peu par dépit, je suis allée en agence d’intérim. J’ai adoré ! J’ai eu un véritable coup de cœur pour les ressources humaines».
Après son master manager d’entreprise, elle fait donc le choix de travailler en agence d’intérim. L’expérience s’arrête au bout de 10 mois par une rupture conventionnelle parce qu’il manque le plus important pour la jeune femme, l’humain. Pour autant, elle en sort «gagnante» puisque l'expérience lui aura permis d’approcher un domaine qui lui parle, le médical. «Avec une mère infirmière, une sœur aide-soignante, une tante dans la petite enfance, j’ai été baignée dedans. Ça animait les repas de famille le dimanche !», se souvient-elle.
C’est aussi grâce à cette première expérience qu’elle fait une rencontre décisive : son futur associé, qui connaît bien les Ehpad (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes). Tous deux le savent, ce secteur souffre d’une pénurie de personnels. «Il y avait quelque chose à faire», explique Charlotte. «Il a vu en moi un potentiel et m’a fait confiance. J’ai eu de la chance». Et certainement une bonne dose de courage. Car sans hésitation, à 25 ans, elle se lance et fonde avec lui Merempsa, plateforme numérique mettant à disposition de ces établissements médico-sociaux un vivier de personnels compétents et disponibles.
«Si c’était à refaire,
je le referais»
Depuis le 1er janvier, Charlotte Rolland vole de ses propres ailes, heureuse. «Mon associé m’a accompagnée le temps de prendre mes marques. Je n’ai pas connu de regard critique, mais j’ai eu à convaincre un peu plus en raison de mon âge… La première année, on a la tête dans le guidon. Si on m’avait dit par exemple que c’était aussi dur pour les démarches administratives, je me serais peut-être pas lancée. Mais je n’ai aucun regret, et c’est plutôt agréable d’être sa propre patronne. Si c’était à refaire, je le referais».
L’outil aujourd’hui séduit et Merempsa se porte bien. «La plateforme, intuitive et simple d’utilisation (15 minutes de temps de réponse), répond vraiment aux besoins. Elle permet aux Ehpad d’avoir un réseau de collaborateurs et aux candidats, qui créent eux-mêmes leur profil, d’être plus libres. C’est comme une agence d’intérim mais avec un autre process sans intermédiaire et d’autres valeurs». Résultat : un taux de retour de 80 % de missions pourvues, 600 candidats en un an d’activité et plusieurs prix décrochés comme le premier du concours Initiative au Féminin Bourgogne-Franche-Comté en 2017. Elle est également l'une des lauréates 2019 du réseau Entreprendre Bourgogne. Tout semble sourire à la dijonnaise qui est aujourd’hui en pleine phase de développement, en Saône-et-Loire et le Jura pour commencer...
Estelle Chevassu
Après son master manager d’entreprise, elle fait donc le choix de travailler en agence d’intérim. L’expérience s’arrête au bout de 10 mois par une rupture conventionnelle parce qu’il manque le plus important pour la jeune femme, l’humain. Pour autant, elle en sort «gagnante» puisque l'expérience lui aura permis d’approcher un domaine qui lui parle, le médical. «Avec une mère infirmière, une sœur aide-soignante, une tante dans la petite enfance, j’ai été baignée dedans. Ça animait les repas de famille le dimanche !», se souvient-elle.
C’est aussi grâce à cette première expérience qu’elle fait une rencontre décisive : son futur associé, qui connaît bien les Ehpad (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes). Tous deux le savent, ce secteur souffre d’une pénurie de personnels. «Il y avait quelque chose à faire», explique Charlotte. «Il a vu en moi un potentiel et m’a fait confiance. J’ai eu de la chance». Et certainement une bonne dose de courage. Car sans hésitation, à 25 ans, elle se lance et fonde avec lui Merempsa, plateforme numérique mettant à disposition de ces établissements médico-sociaux un vivier de personnels compétents et disponibles.
«Si c’était à refaire,
je le referais»
Depuis le 1er janvier, Charlotte Rolland vole de ses propres ailes, heureuse. «Mon associé m’a accompagnée le temps de prendre mes marques. Je n’ai pas connu de regard critique, mais j’ai eu à convaincre un peu plus en raison de mon âge… La première année, on a la tête dans le guidon. Si on m’avait dit par exemple que c’était aussi dur pour les démarches administratives, je me serais peut-être pas lancée. Mais je n’ai aucun regret, et c’est plutôt agréable d’être sa propre patronne. Si c’était à refaire, je le referais».
L’outil aujourd’hui séduit et Merempsa se porte bien. «La plateforme, intuitive et simple d’utilisation (15 minutes de temps de réponse), répond vraiment aux besoins. Elle permet aux Ehpad d’avoir un réseau de collaborateurs et aux candidats, qui créent eux-mêmes leur profil, d’être plus libres. C’est comme une agence d’intérim mais avec un autre process sans intermédiaire et d’autres valeurs». Résultat : un taux de retour de 80 % de missions pourvues, 600 candidats en un an d’activité et plusieurs prix décrochés comme le premier du concours Initiative au Féminin Bourgogne-Franche-Comté en 2017. Elle est également l'une des lauréates 2019 du réseau Entreprendre Bourgogne. Tout semble sourire à la dijonnaise qui est aujourd’hui en pleine phase de développement, en Saône-et-Loire et le Jura pour commencer...
Estelle Chevassu
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express
Talents des cités
décembre 2018
Ce concours récompense les créateurs d'entreprises et porteurs de projets installés dans les quartiers prioritaires de la politique de la Ville. Cette année, le jury régional a récompensé deux lauréats en Bourgogne-Franche-Comté, dont Julien Tripard, 25 ans, créateur de Sporthopeo à Montbéliard. L'autre lauréat est Masoud Nezamabadi, 44 ans, pour son projet de micro-tamisage à Besançon. +infos
Romain Laroche et Jonathan Troppy récompensés par Pepite
juillet 2014
En 2013, ils ont créé le projet Saac, entreprise qui propose un outil organisationnel de recrutement pour l'animation périscolaire. Le premier était étudiant en BTS commerce à l'IMT d'Etupes, le second bachelier et tous deux figurent parmi les 50 lauréats nationaux du concours "Pepite tremplin entrepreneuriat étudiant" organisé par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Leur projet, comme 4 autres retenus au niveau régional, bénéficiera d'un appui spécifique du Pôle étudiant ITE Bourgogne Franche-Comté.
LimpidMarket, gagnant du concours Numérica 2013
décembre 2013
Limpidmarket, start-up basée à Montbéliard, a remporté le premier prix de l’édition 2013 du concours Numérica. Ce concours valorise la création d'entreprises innovantes dans le domaine des TIC en Franche-Comté. LimpidMarket a reçu 20000€. L'entreprise propose un comparateur de solutions de paiement aux commerçants, qui peuvent choisir celle des solutions d’encaissement par carte bancaire qui correspond le mieux à ses besoins tout en réduisant ce poste de dépense. Infos, limpidmarket.fr
Hassan Belhadj, lauréat Talent des cités
septembre 2013
Entrepreneur en catégorie "émergence", il a été récompensé par le jury régional. Son projet, concrétisé depuis avril 2013 : l'ouverture dans le quartier de Planoise, à Besançon, du salon Coiffure Ino. A 25 ans, il s'agit de son 3e salon après ceux ouverts à Vesoul et Besançon. Son idée : permettre aux habitants du quartier de disposer d'un salon de coiffure de proximité où il propose des coupes hommes originales. Voir tout
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