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juin 2008
Nassim Boucherit : « Dans la musique, les différences n'existent pas ! »
Batteur epuis qu'il est ado, il rythme ses journées au son de la musique, celle grâce à laquelle il a rencontré des "artistes passionnés". Coup de projecteur sur le créateur du studio d'enregistrement 4 As Records à Belfort et de Groove Attitude.
Photo Simon Daval
Prénom : Nassim. Age : 27 ans. Signe distinctif : autodérision. " Mon nom de famille, c 'est Boucherit, mon père était boucher, vous voyez ! Moi, je dis toujours que je suis BEP - 2, j'étais un peu le canard boiteux de la boucherie ! ". Issu d'une " famille de bosseurs ", Nassim a gardé ces valeurs qu'il a transposées volontiers dans la musique : " A 14 ans, j'ai pris des cours de batterie en amateur et je me suis professionnalisé quand je suis parti au MAI (Music Academy International) à Nancy en 2004 ; j'ai eu mon diplôme et été élu meilleur espoir année 2005 ". Fort de conseils et d'encouragements, il décide de monter une "école itinérante", idée qui lui trottait dans la tête depuis bien longtemps. En 2006, "Groove Attitude", une "association mulhouso-belfortaine", est née. Cours de basse, batterie, guitare, chant, piano et autres au programme. " Notre originalité, c'est que l'on se déplace pour aller au contact des jeunes ". Ancien éducateur, il fait voyager l'association d'Adapei en centres sociaux culturels... De zones urbaines en zones rurales... " Nous sommes allés faire un stage de breakdance à Saint-Loup-sur-Semouse dans la campagne haut-saônoise. Le but, c'est de proposer des cours aux personnes éloignées des villes et à ceux qui n'en ont pas les moyens ".
Des cantiques au hardcore !
Malfra Brains, Five Colors, Reubeu Dub Style, groupe dans lequel il joue aujourd'hui, Nassim s'est baladé dans la musique, de styles en styles... " Au début, c'était plutôt punk, hardcore. Après du rock, du reggae et puis maintenant je suis porté sur le jazz fusion. Je m'intéresse aussi à la musique classique. Ce qui est bien, dans la musique, c'est de pouvoir mélanger les styles, les philosophies " C' est pourquoi Nassim a ouvert le studio "4 As Record" dans la Cité du Lion, devenu association belfortaine en janvier 2008. " Ce studio, c'est pour répondre à la demande des jeunes qui n'arrivent pas à s'enregistrer ", souligne-t-il. Presque " victimes de notre succès ", grâce aux journaux, au bouche à oreille et au net, le studio a vu défiler des groupes de tous horizons.
De l'enregistrement de cantiques chrétiens aux reprises de Céline Dion en passant par du hardcore ! " Mais 80 % des groupes sont spécialisés hip-hop, reggae, dance soul, reconnaît-il. Du fait que l'on travaille beaucoup dans les quartiers ".
Un collectif d'artistes passionnés
Pour notre jeune homme, "musique" résonne avec "rencontres". DJ Mel-A, femme DJ de 26 ans en est une. Bien reconnue dans le milieu, elle mixe dans la région parisienne, en Italie, en Allemagne ou en Belgique et donne pour l'association quelques cours de platines : " Ça fait plaisir d'aider des jeunes quand tu sais qu'ils galèrent. Je viens donner un coup de main ". " Un gros coup de main, rectifie Nassim. Autant elle peut prendre des gros cachets pour des soirées (800 euros), autant ici elle vient gratuitement. C'est ça que j 'aime chez elle et dans cette assoce en général, c'est vraiment la passion qui nous a fait rencontrer, nous sommes un col-ectif d'artistes passionnés ". Ziné est là aussi, pour en témoigner. L'un des premiers graffeurs de Belfort propose des ateliers arts urbains. " Ces ateliers valorisent les jeunes, ils prennent conscience de leurs potentiels. Après ils ont souvent plein d'idées qui partent dans tous les sens et nous sommes ici pour les structurer ". A l'image aussi de Yassim qui donne des cours de hip-hop : " On bannit toute vulgarité. Les jeunes sont autour de la table, le dictionnaire au milieu et on choisit un thème sur lequel on écrit. Si tu dis trop de grossieretés, ton album va finir au fond d'un tiroir ".
Les messages, Nassim n'hésite pas à en faire passer, lui qui se dit fier d'avoir " grâce à la musique, rencontré des gens de tous milieux et de tous les horizons. Quand je travaillais chez Peugeot, je jouais avec des médecins, des avocats. Et dans la musique, ce qui est génial, c'est que les différences n'existent pas. Ce sont des musiciens qui rencontrent d'autres musiciens ".
Simon Daval
Des cantiques au hardcore !
Malfra Brains, Five Colors, Reubeu Dub Style, groupe dans lequel il joue aujourd'hui, Nassim s'est baladé dans la musique, de styles en styles... " Au début, c'était plutôt punk, hardcore. Après du rock, du reggae et puis maintenant je suis porté sur le jazz fusion. Je m'intéresse aussi à la musique classique. Ce qui est bien, dans la musique, c'est de pouvoir mélanger les styles, les philosophies " C' est pourquoi Nassim a ouvert le studio "4 As Record" dans la Cité du Lion, devenu association belfortaine en janvier 2008. " Ce studio, c'est pour répondre à la demande des jeunes qui n'arrivent pas à s'enregistrer ", souligne-t-il. Presque " victimes de notre succès ", grâce aux journaux, au bouche à oreille et au net, le studio a vu défiler des groupes de tous horizons.
De l'enregistrement de cantiques chrétiens aux reprises de Céline Dion en passant par du hardcore ! " Mais 80 % des groupes sont spécialisés hip-hop, reggae, dance soul, reconnaît-il. Du fait que l'on travaille beaucoup dans les quartiers ".
Un collectif d'artistes passionnés
Pour notre jeune homme, "musique" résonne avec "rencontres". DJ Mel-A, femme DJ de 26 ans en est une. Bien reconnue dans le milieu, elle mixe dans la région parisienne, en Italie, en Allemagne ou en Belgique et donne pour l'association quelques cours de platines : " Ça fait plaisir d'aider des jeunes quand tu sais qu'ils galèrent. Je viens donner un coup de main ". " Un gros coup de main, rectifie Nassim. Autant elle peut prendre des gros cachets pour des soirées (800 euros), autant ici elle vient gratuitement. C'est ça que j 'aime chez elle et dans cette assoce en général, c'est vraiment la passion qui nous a fait rencontrer, nous sommes un col-ectif d'artistes passionnés ". Ziné est là aussi, pour en témoigner. L'un des premiers graffeurs de Belfort propose des ateliers arts urbains. " Ces ateliers valorisent les jeunes, ils prennent conscience de leurs potentiels. Après ils ont souvent plein d'idées qui partent dans tous les sens et nous sommes ici pour les structurer ". A l'image aussi de Yassim qui donne des cours de hip-hop : " On bannit toute vulgarité. Les jeunes sont autour de la table, le dictionnaire au milieu et on choisit un thème sur lequel on écrit. Si tu dis trop de grossieretés, ton album va finir au fond d'un tiroir ".
Les messages, Nassim n'hésite pas à en faire passer, lui qui se dit fier d'avoir " grâce à la musique, rencontré des gens de tous milieux et de tous les horizons. Quand je travaillais chez Peugeot, je jouais avec des médecins, des avocats. Et dans la musique, ce qui est génial, c'est que les différences n'existent pas. Ce sont des musiciens qui rencontrent d'autres musiciens ".
Simon Daval
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express
Des mentions au concours de piano d'Epinal
mai 2022
Des élèves bisontins de Christine Lambert ont participé au programme piano du concours artistique d'Epinal, le 3 avril. Avec des belles prestations puisque Minh-Long Ngo a obtenu la mention bien à l'unanimité, Leila Boudot et Ernad Husejinovic ont obtenu la mention très bien et Anh-Khoa Ngo la mention très bien à l'unanimité.
Marion Roch rend hommage aux soignants
juillet 2020
La Bisontine Marion Roch vient de faire paraître "Les 1000 pieuvres" chanson dédiée aux soignants, auxquels tous les profits générés seront reversés. Une chanson écrite en deux étapes : en 2016, elle découvre le quotidien des soignants lorsqu'elle accompagne pendant 5 mois sa grand-mère à l'hôpital. Début 2020, lorsqu'on parle une fois de plus des conditions difficiles des soignants, elle reprend ses idées, recueille des témoignages et écrit cette chanson. Sans se douter qu'elle allait sortir en pleine crise sanitaire, troisième référence inopinée de son texte. Disponible en single, à écouter et partager sur youtube.
« Citadelle »
décembre 2019
On vous laisse apprécier ici le nouveau morceau electro de l'artiste bisontin Sorg, "Citadelle", hommage à sa ville, accompagné d'une réalisation 100% locale : morceau produit et mixé par Sorg, masterisé par Thomas Fournier, visuel réalisé par Ornella Salvi, prises drones par Jean-Philippe Putaud (Apollo77) et réalisation et montage de la vidéo par Christophe Roy (MS Studio / Mesh Photography).
Great hat persévère
novembre 2018
Après "Namantius", l’association de cinéma bisontine a poursuivi ses activités, en tournant notamment "Clair obscur", un court métrage sur Gustave Courbet lors de son retour à Ornans pour peindre son tableau "Enterrement à Ornans". Originalité du projet, il a été mené en partenariat avec l'école de musique Amuso qui joue la musique en direct lors des projections."Clair obscur" est passé par un financement participatif sur ulule.
#Quiproquo
octobre 2018
Un film d'action de 26 mn tourné à Besançon à partir d'une histoire vraie. Le 3e court métrage de Liil Serge Mbeutcha est dans son genre une réussite : scènes d'action très pros, images et montage soignés. Armé de l'enthousiasme et du dynamisme permettant de franchir les obstacles compliqués qui émaillent toute réalisation cinéma, le jeune homme est près pour se lancer dans le long. Trailer ici. Voir tout
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