Qu’est-ce que tu faisais avant ton service civique ?
J’ai obtenu un master professionnel en sociologie et développement des organismes à Lyon.
Comment as-tu eu l’idée de t’engager ?
Je suis allé au Crij car je cherchais un emploi dans l’international et j’étais curieux de savoir ce que la région me proposerait. La bourse pour un stage de 5 mois à l’étranger m’intéressait. Puis j’ai croisé Thomas Bontemps qui m’a parlé du service civique, il m’a mis en contact avec l’association où je travaille maintenant. C’est un service civique qui correspond à mes besoins, fait sur mesure, à mes demandes.
A quoi participes-tu ?
J’ai débuté mon volontariat en juin. Je travaille à l’Abape (la brasserie alternative de Planoise et de l’Espace). Le midi il y a des plats servis aux clients fait par le personnel en réinsertion professionnel. Cela leur apprend un métier, celui de serveur et/ou de cuisinier. Le soir parfois il y a des activités culturelles. J’essaye de trouver des subventions et des idées pour le développement économique de l’association. En ce moment par exemple, je cherche des solutions de formations pour le personnel en insertion. Je pensais à une vente de plat du jour livré dans les entreprises. Je voudrais saluer le travail que font les personnes à la brasserie, qui la font vivre au quotidien. Sans eux, mon service civique n’aurait aucun sens. Je n’ai pas la prétention de dire que je vais changer quelque chose, tout ce que je veux c’est qu’ils puissent continuer.
Qu’est-ce que cela t’apporte ?
Déjà, une activité. Je suis resté 9 mois sans occupation professionnelle, par manque de propositions d’emploi dans mon domaine. Je ne voulais plus rester sans rien faire. De plus la vocation du chantier d’insertion et la cuisine me passionnent. Dans ce service civique, je mêle les deux.
Est-ce que la rémunération est un problème ?
Non, je vis chez mes parents. Cela me permet de mettre de côté pour l’après. Le fait que je sois dans une situation stable m’a permis de me lancer, évidemment.
As-tu une idée de ce que tu veux faire après ?
Je pense à deux choses : intégrer l’armée de terre dans le domaine des ressources humaines ou partir à l’international dans les ressources humaines des entreprises.
Recueilli par Laura Duprez
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