janvier 2004

A Dole, le lycée Nodier veut donner une image active des élèves

De nombreuses activités périscolaires sont ouvertes aux 800 lycéens. Parmi elles, un club solidarité qui multiplie les initiatives.

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« Notre volonté, sur le plan périscolaire, c'est de modifier l'image de l'établissement. Le lycée Nodier est connu pour ses très bons résultats, mais c'est accompagné de l'idée d'un lycée fermé. On aimerait qu'il soit aussi connu pour des activités diversifiées ». Les propos de Jérôme Baretje principal-adjoint et président du foyer socio-éducatif, trouvent réponse à travers de nombreuses possibilités offertes aux 800 élèves, hors cours. Et une volonté de l'établissement de faciliter leur participation aux associations.
Cette année, les cours de 13 à 14 h  ont été supprimés afin de permettre le développement des activités. Pour tous les goûts : des clubs danse, photo, santé, un foyer des élèves géré par les élèves eux-mêmes. Et surtout un club solidarité qui existe depuis longtemps mais qui revit cette année par l'arrivée d'élèves motivés, de la seconde à la terminale. L'une d'entre eux milite aussi à Artisans du monde et au réseau Paix juste au Proche-Orient, auquel participe aussi le garçon du club solidarité. En tout, ils sont 9, dont 8 filles, accompagnés par une surveillante et une prof d'allemand, à se mobiliser et mobiliser les autres lycéens pour diverses causes. Avec un succès qui les conforte et renforce leur envie. « Ils s'inscrivent dans des initiatives comme la journée mondiale contre la misère ou les Restos du coeur, mais en dehors de ça font de l'information, parviennent à solliciter les autres élèves et les adultes. Et comme il y a des élèves des trois niveaux, on peut espérer un roulement qui pourra faire perdurer l'activité » note Dominique Chasseux, professeure d'allemand qui les suit.
« On a envie d'agir, on ne pense pas qu'à nous et on veut s'impliquer pour faire bouger les choses même si c'est à notre petite échelle » résume Auriane Arnoud, l'une des élèves «activistes». Le 17 octobre, le club a organisé une grande collecte où chacun amenait ce qu'il voulait, habits comme livres, donnés ensuite au secours populaire. Même type de manifestation lors de la semaine de la solidarité : le club a vendu des produits d'Artisans du monde et reversé l'argent à la boutique de Dole. Soit 240 euros récoltés à l'intérieur du lycée lors des récréations et des pauses de midi à 14 h. Pour les Restos du coeur, le club solidarité a installé une corbeille à la cantine.
Dans tous les cas, les jeunes ont assorti leurs initiatives d'un souci pédagogigue. Informations sur le secours populaire dans un cas, exposition et explications sur le commerce équitable dans l'autre. Au moment de vendre les produits pour Artisans du monde, ils ont décidé de ne pas baisser les prix, pour bien montrer qu'il s'agit aussi d'un effort à faire du côté du consommateur. « Organiser ces événements nous prend du temps, mais les résultats nous ont motivés. Il faut dire aussi qu'on s'y est vraiment mis, on est même passé dans les classes pour faire noter les dates aux élèves dans leurs cahiers de texte ! Et finalement, travailler ensemble, penser qu'on fait quelque chose et qu'on peut arranger un peu les choses, c'est une satisfaction ». Et la dynamique ne fai-blit pas. Au programme des idées à venir : participer à l'opération des «Bigarchons» (récolte des bouchons en plastique), prise de contact avec une association allemande qui récupère des bouchons de liège pour fabriquer des panneaux d'affichage, action en faveur de la SPA...
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