Quand as-tu commencé la voile ?
J’avais 6 ans. C’était lors d’une animation découverte au Creusot où l’on présentait plein de sports. Il y avait un bateau à voile, je suis monté dedans et ça m’a plu. Ensuite, je suis retourné au Yacht club du Creusot. J’ai commencé sur optimist et ça m’a tout de suite plu d’être sur l’eau. Et ensuite j’ai voulu faire de la compétition. Je suis passé sur open skiff et j’ai fait 3 championnats de France.
Et maintenant tu veux enseigner la pratique ?
Je me suis dit que dès que je pourrais, j’aiderais mon club. L’an dernier, j’étais aide-moniteur, je donnais des coups de main, je donnais des conseils aux plus jeunes. L’idée de transmettre m’a plu alors je me suis renseigné sur le CQP et je me suis inscrit dès que j’ai pu, en septembre dernier.
La formation se passe bien ?
Oui. Il y a eu des week-ends de théorie ou de pratique, un gros cadre qui permet de voir tous les aspects d’une séance. Ensuite on doit passer 15 jours dans une structure avec un diplômé d’Etat pour nous accueillir, nous conseiller et valider les derniers aspects de la formation. Je vais faire ce stage cet été. Ensuite, on a un dossier devant un jury qui valide ou non.
Tu fais toujours de la compétition ?
Oui parce que ça me plaît mais aussi parce que ça me donne un but et de la motivation.
As-tu d’autres projets dans le domaine de la voile ?
Un stage en mer me plairait bien. J’en ai déjà fait à Hyères, c’est d’autres apports techniques. Ça apprend beaucoup de choses que l’on ne voit pas sur nos lacs. Ensuite, si j’obtiens le CQP, dès que j’aurai l’âge, j’essaierai de trouver des jobs d’été. Avec le CQP, en théorie, on peut encadrer sur tous les supports. Et plus tard, peut-être que j’essaierai de passer un BP Jeps ou un brevet d’Etat.
Souhaites-tu en faire ton métier ?
Non, pour l’instant j’aimerais devenir pompier professionnel. D’ailleurs je suis déjà jeune sapeur-pompier. La voile, ça resterait plutôt dans le domaine du loisir.
Qu’est-ce qui te plaît dans la voile ?
Le fait d’être sur l’eau. De varier les plaisirs avec des moments de vitesse et technique pour aborder la compétition et d’autres plus calmes et posés.
Qu’est ce qui est le plus difficile ?
Peut-être la gestion de l’équilibre, notamment sur les open skiff, surtout quand il y a du vent.
Des conseils à ceux qui aimeraient faire comme toi ?
Il faut vraiment avoir le sens des responsabilités. Ce que l’on voit en premier, c’est la sécurité. Le diplôme insiste particulièrement dessus. On doit être apte à réagir immédiatement à tout moment. Mais une fois qu’on voit les recommandations et techniques, ça ne fait pas si peur que ça.
Recueilli par S.P.
Commentaires
Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.