Comment es-tu devenu président du jury jeune ?
L’an dernier, j’ai demandé à participer au jury jeune et Jean-Marc Thérouanne, le délégué général du Fica m’a sollicité pour être président. Je l’ai pris comme un honneur et un plaisir et j’ai dit oui car ce principe de jury jeune m’intéresse beaucoup. C’est à la fois une école du regard et une manière d’associer les jeunes à la culture.
Si tu es à nouveau président, c’est que l’édition de l’an dernier s’est bien passée ?
C’était une très belle expérience. Cela a été l’occasion de faire des rencontres entre nous, mais aussi avec des intervenants du monde du cinéma. Participer au jury permet de découvrir et d’apprendre beaucoup de choses. Je trouve qu’on en sort grandi personnellement et culturellement. Ça ouvre le regard ! On a vécu des moments forts, on a participé à un festival important pour Vesoul, pour la région, qui a une portée internationale. J’ai été honoré qu’on me propose à nouveau d’être président. J’ai hâte de revivre cette expérience, de retrouver l’ambiance conviviale du festival et de découvrir les nouveaux thèmes abordés.
Concrètement, quel est le rôle du jury ?
Il est constitué de jeunes de collégiens à étudiants. On se réunit pendant une semaine en soirée pour visionner des films documentaires sur des sujets divers. Souvent, c’est accompagné d’échanges avec des réalisateurs ou des acteurs. On donne notre avis sur les films et on remet un prix à la fin du festival. L’an dernier, c’est 1er février, de Leila Macaire et Mo Mo, qui a été primé. C’était assez unanime, on a tous été séduits par ce film.
Et celui de président ?
C’est un rôle d’échanges avec les membres du jury et avec les intervenants, de présentation du jury lors de l’ouverture et de remise de prix. Mais je retiens surtout l’échange, car c’est un moment que l’on vit tous ensemble, avec beaucoup d’interactions.
Avais-tu assisté à des séances du festival auparavant ?
Oui, la première fois qu’on m’y emmené, j’étais à l’école primaire ! Depuis, c’est un événement qui m’a toujours plu, qui permet de satisfaire une curiosité culturelle. Les cinémas d’Asie, c’est très vaste, ce qui permet d’aborder la culture asiatique par plusieurs angles. Ce sont également des styles de cinéma différents de ce qu’on a l’habitude de voir. C’est un moyen d’ouverture d’esprit et ça me plaît.
De manière générale, es-tu cinéphile ?
J’aime beaucoup le cinéma, j’essaye d’y aller régulièrement. Dernièrement, j’ai apprécié Simone, le voyage du siècle d’Olivier Dahan. En ce qui concerne l’Asie, Parasite m’a marqué. J’ai grandi avec les films de Miyazaki. Mais j’aime le cinéma de diverses époques et diverses géographies. Les premiers réalisateurs qui me viennent à l’esprit sont Wes Anderson, Hitchcock, Scorsese.
Que dirais-tu aux jeunes pour les encourager à participer au jury ?
C’est vraiment un événement fort et ça vaut le coup de s’y intéresser, je trouve. Ce n’est pas seulement voir des films, c’est aussi rencontrer des intervenants et s’ouvrir à d’autres cultures, avec des moments de concorde et de cohésion.
Recueilli par S.P.
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