mai 2023

« On a tellement à gagner et si peu à perdre »

Originaire de Neuilly-Crimolois, un village de l’agglomération dijonnaise, Thomas Relot a choisi les paysages enneigés de Finlande pour conclure son cursus. Volontaire pour effectuer un service civique à Turku, le jeune homme a osé l’expérience pendant 6 mois.

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Quel a été votre parcours avant le service civique ?
J’ai effectué une partie de mes études à Dijon à la faculté des sciences du sport. J’ai ensuite continué ma formation à Marseille où j’ai terminé ma licence et continué sur un master en ingénierie et ergonomie. J’ai toujours aimé la science et la complexité du corps humain sur les plans cognitif et physiologique.

Pourquoi avoir souhaité faire un service civique en Finlande ?
J’ai décidé de saisir l’opportunité de ce service civique justement parce que je n’ai pas eu la chance d'effectuer un stage à l’étranger. J’avais envie d’améliorer mon anglais et de me défier en sortant de ma zone de confort. Les pays scandinaves m’ont toujours intéressé et ils sont souvent pris en exemple sur divers sujets. J’étais très curieux de me faire ma propre expérience. La Finlande est aussi réputée pour ses paysages et sa nature, un aspect qui m’attirait.

Quelles ont été les démarches nécessaires pour trouver votre service civique ?
J’ai d'abord vu cette opportunité sur le site du Corps européen de solidarité qui m’a permis d’obtenir les informations nécessaires. Le projet s’est adossé au projet européen Response qui a pour objectif d’œuvrer pour la transition énergétique des villes. Mon service civique consiste principalement à rejoindre une équipe qui a pour mission d’informer et d’éveiller la population sur les questions d’énergie-climat à travers des activités et des évènements. La ville de Turku et celle de Dijon étant partenaires principaux sur ce projet, mes missions sont aussi de faire le lien en échangeant les actions menées d’un côté comme de l’autre et de s’en inspirer.

Comment vivez-vous la vie sur place ? Le coût de la vie est-il plus cher qu'en France ?
Le coût de la vie est effectivement plus cher qu’en France notamment dans les restaurants et dans les bars. La bourse me suffit grâce au prix cassé du logement étudiant dans lequel j’habite. J’ai contacté l’équivalent du Crous là-bas qui propose des logements tout inclus en meublé ou non.

Quelles sont vos activités en dehors du service civique ?
En dehors de mon service civique, j’ai beaucoup d’activités et c’est essentiel, surtout en hiver. Les journées très courtes et le froid peuvent être parfois un peu déprimants. Je m’efforce de me balader en vélo aux alentours de Turku et son archipel (bien équipé contre le froid bien sûr), j’ai rejoint un club de handball avec plusieurs entraînements par semaine. Je vais nager régulièrement et je participe à différents évènements ou soirées organisées par les étudiants ou d’autres associations.

Que vous a apporté cette expérience jusqu'à présent ?
L’amélioration de mon anglais, de l’assurance dans la vie de tous les jours et du recul sur les différentes cultures et modes de vie.

Quels sont vos projets pour la suite ?
Trouver du travail dans le domaine de l’ergonomie ou de la santé et sécurité au travail, dans des entreprises qui œuvrent pour la transition écologique et énergétique.

Recommanderiez-vous à d'autres jeunes d’effectuer un service civique à l'étranger ?
Je pense effectivement que c’est une expérience à vivre. Rien de tel pour prendre du recul, pour apprendre sur soi ou encore pour rencontrer des personnes qu’on ne rencontrerait jamais autrement. Il ne faut pas trop réfléchir car ça ne sera jamais comme on l’imagine. Mais si vous en avez l’opportunité, il faut absolument la saisir. On a tellement à gagner et si peu à perdre.
Recueilli par Lauriane Noel
Service civique international
Contacter la ville de Dijon pour le SCI : Anne Villier au 03 80 74 70 93

Pour le SCI en général : agitateursdemobilite.fr

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metropole-dijon.fr pour plus d’infos sur le projet Response

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